Raphaël Fèvre souligne l’écart physique en LDC entre le PSG, l’OL et les autres

Vendredi, le tirage au sort du tableau complet du Final 8 de la Ligue des Champions 2019-2020 a eu lieu (à retrouver ici). Avec une chance qui semble bien différente pour le Paris Saint-Germain, qui sera face à l’Atalanta, et l’Olympique Lyonnais, qui jouerait contre Manchester City ou le Real Madrid en cas de qualification en quart de finale (il faut encore jouer le 8e de finale retour face à la Juventus Turin). Mais ils ont un handicap en commun compte tenu de l’arrêt définitif de la Ligue 1 alors que les autres championnats seront terminés : un gros déficit de compétition dans les jambes. Un point évoqué par Raphaël Fèvre, ancien préparateur physique du PSG, Bastia, Valenciennes ou Brest notamment.

« Le postulat de départ est évidemment de dire que les Italiens seront mieux armés. Ils auront beaucoup plus de rythme. Et, aussi poussée soit la préparation, rien ne remplace la compétition, surtout à un tel niveau. Les clubs français vont devoir insister sur la puissance et l’intensité beaucoup plus tôt qu’habituellement.

« S’ils passent, ils arriveront un peu plus frais sur l’enchaînement des matches de haut niveau. »

Quant au risque de trou physique, c’est souvent après un mois d’efforts. Il y a une semaine, quinze jours critiques, mais j’ai l’impression qu’ils ont passé cette phase. Les Français vont peut-être jouer sur une certaine fraîcheur. S’ils passent, ils arriveront un peu plus frais sur l’enchaînement des matches de haut niveau. »

L’Atalanta aura indéniablement plus de matchs officiels dans les jambes. De quoi possiblement être prêt à jouer avec plus d’intensité sur toute la durée du match. Cependant, il y a aussi la possibilité d’avoir de la fatigue, même si Fèvre évoque ici le fait d’avoir passé le moment le plus difficile. C’est tout de même une phase très particulière avec des incertitudes. Aussi, le PSG peut travailler en attendant et aura des matchs pour monter en puissance entre les amicaux et les finales des coupes nationales. L’essentiel ne change pas de d’habitude : travailler sérieusement au quotidien et afficher une mentalité collective sur le terrain.