Riolo incite le PSG à « apprendre à avoir confiance en lui »

Daniel Riolo, journaliste de RMC Sport, était sur le plateau du média sportif afin de livrer son sentiment sur la victoire du Paris Saint-Germain contre le Borussia Dortmund mercredi soir au Parc des Princes qui lui a permis d’obtenir une place en quart de finale de la Ligue des Champions. S’il y a beaucoup de positif à retenir, il n’oublie pas que Paris a eu du mal à finir son match.

“L’optimisme ou le pessimisme ne veulent rien dire pour moi. Mais avant le match, en regardant les échauffements, je me suis demandé si cette ambiance n’allait pas plus gêner Dortmund. J’ai dit à Jérôme Rothen :’Je pense que le PSG va passer sans trop de problèmes.’.  J’ai trouvé que c’était un match globalement maîtrisé. C’est un résultat important. Il faut être à 90% positif, mais il y a des choses qui sont… comme la fin de match où tu te mets en panique tout seul, à trop reculer. Quand tu passes d’une maîtrise à ça, c’est dommage.

Riolo « Je ne sais pas si le PSG va guérir de ça. »

Mais bon, avec ce qu’il s’est passé ces dernières années je peux le comprendre. Même si je n’ai pas compris le remplacement poste pour poste de Di Maria par Kurzawa. La fin de match c’était un peu n’importe quoi. Le PSG doit apprendre à avoir confiance en lui. Comme Paredes qui doit prendre de la confiance dans ses passes. Je ne sais pas si le PSG va guérir de ça. Je ne dis pas ça pour la joie de la fin, qui peut s’expliquer. Neymar sort grandi de cette confrontation avec un but à l’aller, un autre au retour. Mais sa célébration du but, pourquoi célébrer ainsi le premier but et donner le bâton pour se faire battre. Essaie l’humilité. »

Même si on avait de l’espoir, on ne peut pas dire que l’on était forcément aussi confiant que Riolo. On attendait de voir une donnée importante : la mentalité du PSG. Il était évident qu’avec combativité et efforts collectifs, les Parisiens avaient une vraie chance de se qualifier. Ils l’ont prouvé au fil de cette rencontre. D’abord avec une belle maîtrise, même si c’était sans avoir beaucoup d’occasions. Puis avec une certaine souffrance.

Laquelle n’est pas forcément réjouissante, puisqu’on préfère voir le PSG jouer haut et obtenir des occasions. Ce qui a manqué en seconde période. La peur de revivre une déception a forcément joué. Comme le manque de rythme des joueurs offensifs (Neymar, Mbappé et Di Maria). Mais ils ont toujours couru pour le reste de l’équipe. Un point essentiel, qui avec l’agressivité des défenseurs, permet de rester relativement solide. Dans ce passage compliqué, le PSG a finalement concédé très peu d’occasions. Ce n’est pas à négliger. Et la qualification va aider à avoir de la confiance.

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