Avec la déclaration signée Antero Henrique, directeur sportif du Paris Saint-Germain, il semblerait bien que l’aventure d’Adrien Rabiot au sein de son club formateur se termine sur une bien mauvaise note. Sur les ondes de RMC, Jérôme Rothen, ancien élément rouge et bleu qui officie aujourd’hui comme consultant, a poussé un coup de gueule à l’égard du milieu de 23 ans.
“Ce qui me dérange dans ce cas Rabiot, c’est toute cette excitation alors que cela aurait dû être réglé bien avant. Je ne remonte pas aux discussions habituelles deux ans avant la fin d’un contrat. Mais en juin, le club aurait dû le sanctionner quand il y a eu l’épisode avec l’équipe de France. »
« Lui, il s’en sort bien… »
« Quand tu as le maillot de l’équipe de France, tu représentes quelque part ton club. Lui, il s’en sort bien… pas d’excuses, rien du tout… Et en plus il se foutait de la gueule du PSG depuis de longs mois ! Là, ils auraient dû trancher. C. Le problème, c’est qu’en début de saison, il était un homme de base de l’équipe de Tuchel. Le PSG avait espoir qu’il signe parce que le clan Rabiot lui a laissé croire. Je lui en veux de ce côté là. Sa décision est prise depuis bien longtemps”, a lâché Jérôme Rothen sur les ondes de la radio.
Une trahison bien prévisible…
On le sait, Jérôme Rothen reste un fervent supporter du Paris Saint-Germain, encore aujourd’hui. Il est donc parfaitement placé pour décrire la trahison qui est ressentie par les fans franciliens en ce moment. Indécis, désireux de vouloir connaitre une expérience à l’étranger, on sentait bien que Rabiot n’avait pas vraiment envie de s’éterniser au sein de son club formateur. Un club qui a tout fait pour le contenter, pour le mettre dans les meilleures conditions possibles, faire ce que lui demandait puisqu’il possédait cette étiquette de titi.
Néanmoins, le natif de Saint-Maurice a finalement décidé de tourner le dos à Paris, le divorce avec les supporters du PSG est déjà largement consumé et le mieux pour lui serait, au final, qu’il quitte la capitale française le plus tôt possible. S’il souhaite vraiment partir, qu’il le fasse avec un minimum de respect en partant dès janvier. Cependant, cette option ne lui permettrait pas de toucher la prime à la signature qu’il convoite et s’il décidait finalement de rester pour les six derniers mois de son contrat, il se pourrait bien qu’il les passe bien loin des pelouses où joueront ses coéquipiers.