Roustan comprend le PSG avec ses indésirables « c’est de bonne guerre »

Roustan estime qu'il y a déjà trop de pression mise sur le PSG pour la LDC

Didier Roustan, journaliste, s’est exprimé dans L’Équipe du Soir, sur les « lofteurs » du Paris Saint-Germain. Il rappelle que les joueurs restent payés, ils s’entrainent, malgré leur mise à l’écart. Il comprend le PSG qui ne veut pas reconduire certains joueurs qui de toute façon ne joueront pas cette saison.

Roustan « S’ils veulent continuer à rester, ils continueront à rester »

« Je suis toujours du côté des salariés, mais il y a salariés et salariés. Je trouve que beaucoup de ces joueurs-là, peut-être qu’il y a une exception pour un d’entre eux auquel je pense, Herrera, qui a toujours joué le jeu, qui a toujours été là, qui a fait son job. Si ce n’est pas Maradona, il n’y peut rien !

Ils sont quand même payés, ils s’entraînent, effectivement, il y a un bon de sortie, on leur fait comprendre. Mais s’ils veulent continuer à rester, ils continueront à rester.

Roustan « Je pense qu’ils ne sont pas à plaindre »

Mais je trouve que c’est plutôt de bonne guerre, plutôt que d’avoir une masse de joueurs sur lesquels tu ne compteras pas. Je pense qu’ils ne sont pas à plaindre. Après, on peut discuter de l’identité des uns et des autres. Mais dans l’esprit, ça me paraît de bonne guerre. »

C’est une situation délicate. Certains joueurs payent le mauvais fonctionnement du club pendant des années, mais en même temps, certains joueurs s’accrochent à leur contrat. Alors qu’il y avait plus de 30 contrats professionnels l’année dernière, certains savaient qu’ils ne joueraient plus et pourtant, malgré les offres, ils ont tenu à rester. La mise à l’écart permet d’acter un divorce.

Sinon, les joueurs ne désirant plus jouer au football restent, chez eux ou en tribune et amassent les salaires à la fin des mois. Pour Luis Campos et Christophe Galtier, la révolution et la création d’un esprit collectif passe par un effectif réduit. Des joueurs alors n’auront de toute manière plus la place de jouer. Autant partir chercher du temps de jeu et un nouveau challenge. Puis, si cela ne les intéresse plus, comme le dit Roustan, « s’ils veulent continuer à rester, ils continueront à rester ».