Séverac : Meunier « une frappe exceptionnelle », mais « pour le reste, le PSG a confirmé ses lacunes »

Le Paris Saint-Germain s’est qualifié pour les 8e de finale de la Ligue des Champions hier soir après la victoire face au FC Bâle (1-2). Mais Dominique Séverac pense qu’il y a surtout des choses à améliorer pour le club de la capitale. Le journaliste l’explique dans Le Parisien.

« On a retrouvé Zlatan Ibrahimovic mardi soir à Bâle. Le PSG s’est imposé grâce à une frappe exceptionnelle venue d’ailleurs au crépuscule du match du Suédois… ah non… du Belge Meunier… Cette reprise de volée va faire le tour du monde. Et rester comme un des plus beaux gestes de la saison.

Pour le reste, le PSG a confirmé ses lacunes du moment. Certes dans le jeu c’était mieux que d’habitude avec un PSG sérieux, appliqué, mais quel problème d’efficacité récurrent ! Matuidi a marqué au bout de la 3e occasion, il y en a encore eu 4/5/6 derrière… Et puis, comme le jeu demande faute, un placement douteux d’Areola a conduit les Bâlois à égaliser. Et là, Meunier, le Belge, a sauvé les Français en Suisse… Il va vraiment falloir travailler sur ce manque d’efficacité.

Cavani, Monsieur 50% des buts du PSG, ne peut pas tout faire. Il faut vraiment trouver des solutions devant. Sinon, le PSG ne pourra pas être à la hauteur de ses ambitions. Il y aura une finale à l’Emirates, et d’ici là il faudra grandir. »

Le superbe but de Meunier à la 90e minute a permis aux Parisien d’aller en 8e de finale et d’aborder sereinement les prochaines semaines. Une chose très importante afin de continuer à travailler sans chercher à faire trop vite quelque chose, trop différemment. Car à part une efficacité déplorable, le PSG a montré des signes très positifs ces derniers temps et les a confirmé mardi: une possession du ballon qui permet de créer des occasions, une défense solide et un pressing efficace.

Le problème étant qu’il faut tout de même mettre des buts pour gagner. Et réussir à être constant, ce qu’il manque aux Parisiens pour le moment. La bonne nouvelle étant que ces deux éléments se travaillent et peuvent être corrigés.