Tebas se plaint encore du Qatar, qui investirait « continuellement de l’argent » au PSG

Javier Tebas, président de la Liga, est depuis plusieurs années un grand habitué des plaintes et critiques à propos du Paris Saint-Germain. Il insiste d’autant plus depuis le mercato estival 2021, avec plusieurs jolis coups réussis par Paris, dont la venue de Lionel Messi (attaquant de 34 ans). Après une période de calme, il est revenu à l’assaut au moment d’évoquer son rejet de la Super League auprès d’El Confidencial.

« C’est stupide. Cela aurait alimenté les problèmes du football européen et n’aurait rien résolu. Elle aurait aggravé les conséquences économiques en diminuant les recettes des compétitions nationales. Rien qu’en Espagne, nous aurions perdu 1,9 milliard d’euros à cause de la Superligue. 

 Il n’est pas normal qu’un fonds souverain, tel que celui du Qatar, puisse agir de manière illimitée en injectant continuellement de l’argent. Cela crée une inflation du marché et permet aux clubs endettés de rivaliser avec les autres malgré des pertes importantes. Ce que font le PSG et City, c’est du dopage économique. », propos relayés par So Foot.

On le rejoint sur l’idée du danger d’une Super League, qui aurait appauvri les championnats sans être forcément plus juste ou plus passionnante. Certains clubs avaient décidé qu’ils étaient l’élite et que d’autres ne pourraient pas les rejoindre. Une triste pensée pour le football, avec en plus des matchs qui pourraient devenir moins attrayants s’ils sont presque quotidiens. Malheureusement, le fait de parler de l’argent a encore conduit Tebas au PSG, ainsi qu’à City. Une habitude pénible, puisque le dirigeant espagnol n’arrive pas à accepter que ces clubs ont aussi su vraiment se développer pour continuer à avancer. Ils sont aujourd’hui très loin de reposer seulement sur des investissements. Il y a une vraie base, des revenus et une image installée dans le monde.

Il est temps de tourner la page, ou d’enfin évoquer les endettements utilisés par le Real Madrid et le FC Barcelone afin de se développer sur plusieurs années. Car leurs dépenses aussi ont causé une inflation dans le football, avant que le PSG et City arrivent dans la cour des grands d’Europe.