Blanc : « Le plus difficile, c’est la gestion des hommes »

A la veille de la réception de Bastia, Laurent Blanc s’est présenté en conférence de presse. L’occasion pour l’entraîneur du PSG de faire un état des lieux de son effectif, d’évoquer ce rendez-vous de la 10ème journée de Ligue 1 et de se confier sur sa philosophie de management du groupe.

« Hier, aucun joueur n’était forfait. Pour l’instant, on s’est pas entraîné donc on en est là. Le seul forfait, c’est Thiago Silva, les autres sont aptes. On a quelques joueurs suspendus donc je pense et j’espère que tout le monde sera disponible après l’entraînement d’aujourd’hui, il me faut des joueurs à 100% physiquement. Il y a des interrogations mais il y a eu des signes positifs pour Ibrahimovic, Van der Wiel…Les Sud-Américains ont beaucoup voyagé mais on les a récupérés rapidement. On regrette ces voyages mais il faut faire avec. On n’est pas la seule équipe qui aura des joueurs suspendus, fatigués ou blessés. On alignera une équipe compétitive demain face à Bastia, on va se préparer pour gagner le match. Marco et Thiago ont cette habitude de prendre des cartons et il ne seront pas là, mais les joueurs qui les remplaceront ont des qualités. Tous les matches, quel que soit l’adversaire, valent trois points. On doit respecter cette équipe bastiaise comme toutes les autres équipes. A nous de la mettre en difficulté, elle viendra pour créer l’exploit. On sait ce qu’on a à faire. On connait les qualités de Bastia mais avec tout le respect que j’ai pour cette équipe, je me concentre sur la mienne. On va essayer de tenir le ballon et les obliger à défendre. Ménez ? Il est à disposition du groupe, mes relations avec lui sont très bonnes. Je lui ai dit ce que j’avais à dire et j’espère que je n’aurai pas à le refaire. Pastore ? Il avait besoin de retourner en Argentine, on lui a donné cinq jours de repos. Il est aussi à disposition du groupe », a déclaré le technicien francilien, avant de revenir sur sa manière de diriger son équipe.

« Je ne sais pas si j’ai une méthode, mais je n’ai pas changé ma façon de manager, a-t-il confié. Mon expérience en équipe de France m’a ouvert l’esprit en matière de management, m’a permis de prendre de l’expérience pour mieux gérer les situations chaudes. Je n’ai pas beaucoup d’expérience en tant qu’entraîneur, seulement trois ans, je prends moi aussi de la maturité. La chose la plus difficile pour un entraîneur, c’est la gestion des hommes. Je dois admettre que pour gérer des joueurs jeunes et importants, qui représentent beaucoup pour le club, l’entraîneur doit avoir une gestion spéciale, être diplomate avec certains et moins avec d’autres. Je n’ai pas une gestion radicale. Je n’accepte pas tout mais il ne faut pas avoir d’avis tranché. Le problème avec les supporters ? Je souhaite qu’il y ait des supporters au stade, un club comme Paris en a besoin, comme tous les clubs. »