Galtier, heureux, il encense ses hommes « j’ai découvert un groupe extraordinaire »

Être entraineur d’un club comme le Paris Sain-Germain est loin d’être une sinécure et nombreux sont ceux qui se sont cassés les dents dans ce type d’exercice. Et malgré de très bons premiers résultats, le coach peut vite déchanter si tout ne passe pas comme prévu. Arrivé cet été, Christophe Galtier a déjà remporté la bataille des premiers jours, en interne comme en externe. Invité par Europe 1, il est revenu justement sur l’engouement qu’a suscité sa signature et sur son apport dans le vestiaire parisien.

Galtier « Je suis très content d’être l’entraîneur du Paris Saint-Germain »

Depuis votre arrivée, il y a comme l’impression que vous faites l’unanimité. Êtes-vous d’accord ?

« J’essaie de me protéger de ça. La première des choses, c’est que moi, je suis très content d’être l’entraîneur du Paris Saint-Germain. Je suis très heureux, ma famille aussi et c’est ça le plus important. Ensuite, évidemment, il y a eu beaucoup de choses dites sur mon choix. C’était légitime. Mais je suis épanoui ici, à Paris. Il y a beaucoup d’attente, beaucoup d’exposition et je dois faire très attention par rapport à cela. Mais la première personne heureuse, c’est bien moi.

Galtier « Des joueurs sérieux, potes, complices, ambitieux, certes avec de la personnalité »

On a l’impression que vous avez rendu le Paris Saint-Germain plus humain…

Je ne sais pas. Je pense que ce serait vraiment prétentieux de croire ça. Moi, ce que j’ai découvert de l’intérieur dès mon arrivée, c’est que j’ai affaire à un groupe très humain et à de bonnes personnes. Des joueurs sérieux, potes, complices, ambitieux, certes avec de la personnalité, mais il faut de la personnalité. La sensation que vous avez, c’est peut-être le fait que je sois simplement un entraîneur français et que j’ai plus de facilité à m’exprimer avec vous, les médias, avec les gens de l’extérieur. Mais en interne, moi, j’ai découvert un groupe extraordinaire et un club où tout le monde est à l’écoute. »

Lorsqu’un nouveau coach ou un nouveau joueur arrive dans un club, tout le monde est prompt à l’encenser et le porter aux nues. Si tôt les premiers cafouillages ou les premiers grains de sable dans la machine, ces derniers vont retourner leur veste, toujours du bon côté, et lyncher ceux qu’ils ont auparavant célébrés. Notre société est d’ailleurs basée sur une personne admirée le dimanche et crucifié le dimanche. Christophe Galtier a donc raison de se protéger de cet engouement qui peut se retourner plus vite qu’un coup de vent.

Néanmoins, sa méthode semble porter ses fruits quand on voit à quelle vitesse les joueurs de son équipe ont repris le sourire. Il est bien sûr trop tôt pour tirer une quelconque conclusion, mais on peut déjà apprécier les changements d’attitude depuis le mois de juillet et son arrivée au poste d’entraineur du PSG. Comme disait l’autre, pourvu que ça dure.