PSG/Bayern – Herrera « on se sent comme des merdes…mais il ne faut pas mettre à la poubelle »

Ce soir le Paris Saint-Germain disputait la première finale de Ligue des Champions de son histoire et malheureusement la marche s’est avérée un tout petit trop haute pour les Parisiens. Malgré une belle entame de match, les hommes de Thomas Tuchel se sont inclinés 1-0 (Kinglsey Coman à la 59^ème minute, retrouvez le résumé ici). Titulaire au coup d’envoi, le milieu de terrain espagnol du PSG Ander Herrera (31 ans) a partagé ses regrets après le coup de sifflet final au micro de RMC Sports.

« Des regrets ?

On se sent comme des merdes, honnêtement. On doit penser et réfléchir, car on a fait quand même quelque chose de très important pour le club et les supporters. Il n’y a pas de mot maintenant. Mais demain on va penser au groupe que l’on a construit, aux choses que l’on a fait ensemble. Ce sera dur de dormir, de parler ce soir. Mais à partir de demain on va essayer de revenir en finale. Il ne faut pas mettre à la poubelle ce qui a été fait.

Herrera « on a construit quelque chose d’important qu’il ne faut pas mettre à la poubelle. »

Ce qui a manqué ?

On a créé des occasions, peut-être plus qu’eux, mais si tu ne marques pas alors…L’adversaire a beaucoup de qualités. On a eu les occasions. Mais je dis encore, on a construit quelque chose d’important qu’il ne faut pas mettre à la poubelle. On doit rester ensemble, dès samedi. »

A ce niveau là, tout est important et la moindre défaillance peut se payer durement. Les Lyonnais l’avaient expérimenté en demi-finales et malheureusement les Parisiens n’ont pas appris des erreurs de leurs homologues. Et ce soir, le PSG a manqué d’efficacité devant les buts adverses et n’ont pu empêcher les Bavarois de remporter leur 6^ème Ligue des Champions.

Malgré la déception, on ne peut pas parler d’échec cette saison car tout a quasiment été parfait, seule la conclusion n’étant pas à la hauteur du reste du parcours. Le PSG a montré qu’il avait énormément progressé cette année malgré la pause imposée par la situation sanitaire et il aura donc de très bonnes bases sur lesquelles capitaliser dès la rentrée. L’aventure ne fait que commencer.