Ce dimanche, dans le cadre des 32es 2021-2022, le Paris Saint-Germain affrontait le Feignies-Aulnoye au Stade du Hainaut. Yann Le Meur, gardien de but de 22 ans de l’équipe nordiste, s’est arrêté au micro d’Eurosport 2 après la victoire parisienne (0-3, retrouvez le résumé ici) pour se qualifier en 16e de finale (retrouvez le tirage ici). Il a évoqué la frustration sur le penalty de Kylian Mbappé (attaquant de 23 ans), mais surtout une très belle soirée à garder en mémoire.
On a vu le ralenti de votre première intervention du match, sur un tir de Xavi Simons. Vous a-t-elle mis en confiance ?
Oui, en plus la balle allait vite et fusait beaucoup avec le terrain. Ce n’était pas évident et j’ai eu la chance de la sortir. Franchement, c’était un bel arrêt !
En tant que gardien amateur, ressentez-vous que les frappes sont plus lourdes et les enchaînements vont plus vite chez les joueurs professionnels ?
Oui, franchement, cela n’a rien à voir par rapport au championnat de N3. Cela va vraiment beaucoup plus vite. Quand le ballon part, ça va à une grande vitesse. Il faut donc être vite sur ses appuis et faire le maximum pour stopper le ballon.
N’êtes-vous pas déçu d’encaisser 2 penaltys dans ce match alors que globalement, vous avez été solide ? Surtout que vous êtes proche de détourner le premier penalty de Kylian Mbappé.
Oui, c’est frustrant. En plus, j’avais regardé des vidéos de lui cette semaine, sur ses penaltys. Il en avait notamment inscrit un contre Nantes. Malheureusement, je la touche, je n’étais pas loin.
Saviez-vous que vous alliez laisser votre place en cours de jeu ? Etait-ce prévu en amont par le coach ?
Oui, le coach avait dit au début du match qu’il voulait faire profiter tout le monde. C’est pour ça que je suis sorti, je n’étais pas blessé du tout.
Qu’allez-vous retenir de ces 3 folles semaines qui ont précédé ce match ? Quelle est l’image marquante ?
Il y a eu beaucoup de médias à l’entraînement. C’est quelque chose dont on n’a pas l’habitude, que je n’avais jamais vécue. Personnellement, c’était ma première Coupe de France car j’évoluais à Valenciennes l’année dernière et je n’avais pas eu la chance de jouer cette compétition. Donc vivre un 32ème de finale, en plus face au PSG, est un moment qu’on n’oubliera jamais.
Évoluer dans un tel stade aussi, non ? Avec cette ambiance, ces 25 000 personnes.
On n’avait jamais joué devant une telle affluence. D’habitude, à Feignies, on joue devant 200 ou 300 personnes maximum. Voir un stade rempli comme celui-ci, ce n’était que du bonheur et de la folie. Cela donne envie de revivre à l’avenir ce genre d’ambiance.
Les défenseurs entendaient-ils vos consignes ?
Non, je pense que personne ne m’entendait car cela criait beaucoup autour de nous !
Allez-vous avoir le peps de faire la fête ce soir ou êtes-vous déjà concentrés sur le prochain match de championnat ?
Oui, on va bien fêter ça avec l’équipe car ce n’est pas tous les jours qu’on vit cela. Ensuite, on sera en vacances et on reprendra le 28 décembre car nous aurons un match contre Vimy le 8 janvier.
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