Il y a quelques jours, on apprenait que l’élection du Commission d’Administration de la LFP était repoussée d’un mois à cause de désaccords entre les présidents de club de Ligue 1. Olivier Sadran, président du Toulouse Football Club, a lui indiqué qu’il ne se présenterait pas qu’il est agacé par le comportement de certains. Il s’explique dans L’Equipe, sans toutefois être très précis.
« Il n’y a aucun bon sens. C’est un cumul d’intérêts « court-termistes », une histoire d’ego. Je pense que certains profitent aussi de la méconnaissance des dossiers. Un club d’une ville de 50.000 habitants ne parviendra pas, avec les droits télé du PSG, à se hisser chaque année en quarts de finale de la Ligue des champions. J’aime beaucoup trop le foot pour participer à cette parodie. J’apprécie le débat d’idées, les divergences intellectuelles, mais la fourberie et ce type de comportements sont tout simplement indignes. Des combats sans fin pour conserver les postes, être élu et avoir un semblant de représentativité. »
Des propos forts qui ne laissent pas espérer que les choses s’arrangent rapidement du côté de la LFP et donc de la Ligue 1. Les dirigeants des clubs semblent lancés dans des querelles très difficiles à régler. Les intérêts personnels et du court terme ont l’air de prendre le dessus pour certains, plutôt qu’une idée collective et de développement dans la durée. Espérons que tout pourra être réglé et que le football français ira dans le bon sens pour progresser. Pour le moment, il y a de quoi douter un peu.