OM/PSG – Boli « Le PSG a impressionné toute l’Europe. Mais là, on est à Marseille donc c’est différent’

A l’approche de la rencontre qui opposera l’Olympique de Marseille au Paris Saint-Germain le 26 février prochain au Vélodrome (27e journée de Ligue 1), Basile Boli, ancien joueur (1990-1994) et aujourd’hui ambassadeur de l’OM, intervient sur Canal+.

« Comment créer l’exploit face au PSG ? Comme le PSG a crée un exploit contre le Barça. Les joueurs sont conscients que ce n’est pas un match comme les autres. Le PSG a impressionné toute l’Europe. Mais là, on est à Marseille donc c’est différent. Les joueurs n’ont pas besoin de moi pour être motivés ».

Les Marseillais sont sans doute en effet déjà très motivés pour la réception du PSG. De toute façon, il en manque rarement pour les Classicos. Surtout qu’ils seront au Vélodrome, devant leurs supporters. Ces derniers seront nombreux et mettront certainement une belle ambiance. L’OM est dans une spirale plutôt positive et s’est rapproché des places européennes.

Les Marseillais ont de bonnes raisons d’être à fond pour ce match, Paris devra répondre dans l’intensité.

De quoi avoir encore plus envie de gagner. C’est aussi une très bonne occasion de prouver que le projet de retrouver les sommets est bien lancé. Il serait très beau pour Marseille de faire tomber le PSG qui vient de balayer le FC Barcelone en Ligue des Champions. Sans oublier que ce serait un vrai problème dans la course au titre pour les Parisiens. Et cela serait encore plus douloureux si c’est fait avec une tactique et une maîtrise inspirées du match du PSG contre le Barça.

On attend bien sûr du coach parisien Unai Emery et ses joueurs d’avoir tous ces éléments en tête en préparant le match et en faisant le déplacement. Le PSG a besoin de gagner ce Classico pour reprendre la marche en avant dans la course au titre et montrer à Marseille qu’il y a encore un écart important à combler pour penser à la première place. Et de toute façon, les rencontres contre le rival doivent être remportés dans tous les contextes. Disons que le cas présent ajoute de l’enjeu à un match qui déjà à part dans son importance.