Reims/PSG – Andreaw Gravillon voit un « match référence »

Ce samedi au Stade Auguste Delaune, le Paris Saint-Germain affrontait le Stade de Reims dans le cadre de la 10e journée de Ligue 1 2022-2023. Le club de la capitale s’est contenté d’un match nul 0-0 (résumé Reims/PSG à retrouver ici). Après le match, Andreaw Gravillon, défenseur de 24 ans du Stade de Reims, s’est arrêté au micro de Canal+ Foot. Il a affiché une certaine satisfaction.

Gravillon « Pour nous, c’est un déclic.«

« Je pense qu’il y a un peu de tension parce que dans le match il y a eu de l’intensité. On a réussi à faire un grand match et sur la fin les deux équipes veulent marquer et jouer vite. C’est normal qu’il y ait de l’impact sur l’avant. On a réussi à garder le premier clean sheet de la saison. C’était important pour nous. Je pense que l’agressivité de fin de match, on doit l’avoir plus souvent avec nous.

C’est ce qui nous manquait sur les derniers matches. Aujourd’hui (samedi soir), on ne doit avoir aucun regret parce qu’on a fait une grosse performance. On peut se contenter de ce point là. On a montré au PSG qu’on ne mérite pas le classement qu’on a aujourd’hui. Il faut prendre ce match comme match de référence et travailler. Pour nous, c’est un déclic parce qu’on s’était dit que c’était important de gagner. En tout cas, il était très important de ne pas perdre.« , propos relayés par L’Equipe.

On peut comprendre que Reims soit content, il est loin d’être évident de prendre un point face au PSG. Surtout que les Rémois sont 17es et ont besoin d’avancer, d’avoir du positif. Les Parisiens n’étaient pas au mieux et ont joué 50 minutes à 10, mais ce n’est le problème de son adversaire. Ce qui compte, c’est d’avoir proposé des phases intéressantes et de prendre 1 point.

On aurait tout de même pu apprécier que l’arbitre tienne mieux le match pour éviter de la tension, avec des décisions difficiles à comprendre et beaucoup de coups qui ont pu passer (20 fautes rémoises pour 3 jaunes, et plusieurs contacts litigieux non sifflés). Mais Reims a tout donné avec ses rames et Paris s’est fait piéger, c’est indéniable.