OM/PSG: Salomon « en France on est incapables de gérer un déplacement de 500 personnes »

La réponse est tombée ce jeudi, les supporters du Paris Saint-Germain ne pourront pas se déplacer au Stade Vélodrome pour soutenir leur équipe, dimanche 22 octobre face à l’Olympique de Marseille. Une interdiction de déplacement qui a fait réagir le journaliste de France Bleu Paris, Bruno Salomon.

« Le préfet des Bouches du Rhône a annoncé qu’il avait demandé l’interdiction de déplacement des supporters du PSG à Marseille, une réunion va se tenir aujourd’hui pour donner une décision finale mais franchement si le préfet a fait l’annonce, je pense que tout le monde va se ranger derrière lui. Donc non pas de déplacement à l’extérieur pour les supporters parisiens, comme d’habitude.

Car en France on est incapables de gérer un déplacement de 500 personnes alors qu’en Ligue des Champions, 1000 Parisiens peuvent monter à Bruxelles, 1500 vont à Glasgow, pas de problème mais à Marseille, comme dans d’autres coins de France, impossible de s’occuper de cette sécurité. Pourquoi ? Parce que les autorités, les instances du foot ne s’intéressent pas aux supporters, aux Ultras, ils ne sont là que pour dire quand ça ne va pas et sortir la parapluie à interdiction de déplacement quand ça devient un tout petit peu compliqué. C’est bien dommage et comme d’habitude ça m’énerve. »

Concernant l’encadrement des supporters, le championnat de France a toujours eu des problèmes et n’a jamais su gérer la sécurité, les parcages et tout la logistique autour. Malheureusement aujourd’hui la seule solution pour eux est d’interdire les déplacements. Les supporters de l’OM voulaient eux-mêmes que les ultras parisiens puissent venir pour retrouver l’ambiance d’antant. Ce ne sera pas pour cette fois et le vélodrome sera rempli uniquement de supporters olympiens pour la 3ème année consécutive. Espérons que cela change dans les années à venir, puisque cette situation devient pesante pour la plupart des supporters, et nuit à l’exposition médiatique de la Ligue 1.