Patrice Lair croit au projet du PSG et réclame un président délégué

 Patrice Lair, entraîneur qui est arrivé au Paris Saint-Germain à la place de Farid Benstiti pour aider le club à franchir un palier, a répondu aux question du média Goal. Il explique notamment sa venue à Paris et ce qui doit être changé pour progresser.

« Comment s’est passée votre arrivée au PSG ? Le plus normalement du monde. On a eu des contatcs et j’ai voulu tenter l’aventure. C’est quand même un grand club (il s’arrête) Bon, peut-être pas au niveau féminin encore. J’ai connu Lyon, mais ici on est dans la capitale, il y a le Parc des Princes… on ressent autre chose. Je ne pensais jamais venir entraîner à Paris un jour. Je ne regrette pas du tout. Je reste persuadé que c’est le seul club en France qui peut gagner la Ligue des champions chez les garçons. Il y a une force dans ce club de très grand. Comme la ville.

Ce qu’il faut améliorer dans la séction féminine ? Il nous faut un président délégué. Un président ambitieux. Aujourd’hui, on n’a pas de référent. On a personne à qui parler. Du coup, il faut du temps pour faire bouger les lignes. Et on perd des joueuses. Cet hiver, on a perdu des joueuses à cause de ça. Et de grandes joueurs. On doit être plus réactif. »

Le PSG a un grand potentiel, c’est certain. Il y a déjà 2 belles équipes en place, une certaine attractivité et des moyens intéressants. Mais il s’agit maintenant de mieux utiliser les possiblités pour grandir. Cela passe certainement par une meilleure organisation et des personnalités compétentes aux différents postes.

Des changements sont attendus à Paris cet été, chez les masculins et les féminines.

Cela vaut pour l’équipe masculine et féminine. Avec le départ confirmé d’Olivier Létang du poste de directeur sportif, on voit que le changement est en route. Mais nous ne savons pas pour le moment qui va le remplacer. On espère quelqu’un d’expérience et ave un charisme qui serait un atout pour le PSG. On pourrait presque craindre que Paris ne fasse venir personne et donne plus de pouvoir au directeur du football Patrick Kluivert. Mais cela n’est qu’une peur d’un événement très improbable. Attendons plutôt de voir comment les choses évoluent dans les prochaines semaines.

Il ne faudra pas oublier la section féminine dans ces grandes décision. On a vu de grandes erreurs ces dernières années avec un PSG qui se met des bâtons dans les rouges. Les points perdues à Albi parce qu’une joueuse non-inscrite sur la feuille de match a joué est un bon exemple. Les départs en fin de contrat aussi. Lair est un très bon entraîneur, il l’a prouvé à l’Olympique Lyonnais. Mais il faut tout de même lui donner les moyens de faire grandir Paris alors qu’il fait face à une concurrence très forte et bien structurée.

Retrouvez nos articles sur Google News et MSN/Bing News :