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Maxwell revient sur les déclarations d'Ibrahimovic et fait l'éloge d'Ancelotti
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Maxwell revient sur les déclarations d’Ibrahimovic et fait l’éloge d’Ancelotti

Scherrer Maxwell, ancien arrière gauche (janvier 2012 à juin 2017) et coordinateur sportif (2017-2019) aujourd’hui ambassadeur du Paris Saint-Germain, s’est longuement confié dans L’Equipe. Outre la façon dont il a vécu son arrivée à Paris et la progression du club, le Brésilien a été invité à parler de quelques personnes côtoyées dans la capitale. Notamment Zlatan Ibrahimovic, attaquant de 38 ans qui a été Parisien de 2012 à 2016 et qu’il avait connu à l’Ajax Amsterdam, à l’Inter Milan et au FC Barcelone.

Maxwell « ‘Ibra’ respecte tous les joueurs passés au club. »

« Ibrahimovic avait déclaré que le PSG était né en 2011, avec le Qatar, qui a projeté Paris dans une autre dimension ?

Je pense qu’il faut respecter l’histoire du club. Ce n’est pas parce que la dimension a changé qu’il ne faut pas respecter ce qui s’est passé avant. C’est vrai que le club a fait un travail énorme pour développer à travers le monde une très grande marque. Mais on a aussi beaucoup d’idoles qui ont porté ces couleurs avant le Qatar.

Si je lui ai dit qu’il exagérait ?

Je lui ai déjà souvent dit mais je n’ai pas réussi à changer son point de vue (il se marre). Non mais ‘Ibra’ respecte tous les joueurs passés au club. »

Il est évident que cette déclaration du géant suédois était mal passée, comme certaines autres prises de parole. Certains supporters gardent d’ailleurs globalement un mauvais souvenir de Zlatan. On peut le comprendre. Cependant, il faut garder à l’esprit que cela fait un peu partie du « personnage », de son « jeu ». Il aime les grosses phrases qui seront remarquées. On ne peut pas non plus nier que les années parisiennes peu avant 2011 étaient loin des rêves en Ligue des Champions. Bien sûr qu’Ibrahimovic a exagéré, mais on ne peut pas oublier qu’il a aidé le PSG à gagner des titres et à lancer pleinement son projet.

Maxwell « Carlo, pour moi, a été un maestro en termes de gestion humaine. »

Maxwell a ensuite été invité à parler de sa relation avec Carlo Ancelotti, le premier entraîneur qu’il a connu au PSG (de janvier 2012 à juin 2013).

Quelle relation avez-vous entretenue avec Carlo Ancelotti, votre premier entraîneur à Paris ?

Vous savez, les joueurs sont rarement fans des entraîneurs mais Carlo… Quand j’étais à l’Inter Milan, dans le club rival du sien, je mesurais à quel point tout le pays l’adorait. Pouvoir le connaître, jouer pour lui, a été un plaisir immense. J’ai réalisé à quel point l’image qu’il renvoie colle à la réalité. Carlo, pour moi, a été un maestro en termes de gestion humaine. On a travaillé dans une ambiance de sérénité. Tout le monde au Camp des Loges, des intendants aux stadiers, l’adorait. Même avec son fils, Davide, qui a collaboré avec nous, on a beaucoup échangé.

C’est impressionnant de voir tous les joueurs, du PSG ou d’autres clubs, être d’accord sur les immenses qualités humaines d’Ancelotti (Nenê a d’ailleurs aussi fait son éloge récemment). Et ce n’est pas un hasard. Ce qu’il est un coach qui sait particulièrement bien créer un lien avec son groupe. Ce qui a participé à sa très belle carrière, en plus de son sens tactique bien sûr. Cela reste un grand bonheur d’avoir eu un tel entraîneur à Paris, et un énorme regret qu’il soit parti dès 2013 (vers le Real Madrid) et en partie à cause de la pression mise par les dirigeants.

Maxwell « J’ai appris de tous et ce fut un plaisir avec tous les staffs. »

Enfin, Maxwell a eu quelques mots pour les autres entraîneurs côtoyés au PSG : Laurent Blanc (2013-2016) et Unai Emery (2016-2018).

Avec Laurent Blanc, ensuite, et son adjoint Jean-Louis Gasset, j’ai eu une relation extraordinaire en termes de communication. Ils étaient très ouverts. J’ai ensuite joué sous les ordres d’Unai Emery pendant un an. C’était déjà un peu la fin. Il voyait le foot de façon très intense. J’ai appris de tous et ce fut un plaisir avec tous les staffs. »

L’ancien latéral parisien reste donc très positif, ce que Blanc et Emery pourront apprécier même si les propos ne sont pas aussi élogieux que pour Ancelotti. On remarque au passage l’importance de Jean-Louis Gasset comme adjoint de Blanc. Ce qui est parfois reproché à l’entraîneur, qui serait trop dépendant de lui. On remarque en tout cas finalement que, malgré les vives critiques de l’époque, ils ont finalement réussi un passage très honorable à Paris. Ultra-dominateur sur la scène nationale, le PSG avait besoin de passer les quarts de finale de la Ligue des Champions. Mais il ne les a pas atteints sur les 3 années suivantes.

 

 

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