Ménès évoque la fin particulière de la Ligue des Champions et est peu confiant pour le PSG

par
NicolasB
le 8 juin 2020 à 22:15

Pierre Ménès, journaliste de Canal+, était sur le plateau du Canal Football Club dimanche soir. L’occasion d’exprimer son point de vue sur la fin de la Ligue des Champions 2019-2020 qui devrait être en août et avec des matchs « secs » en quart et demi-finale (plutôt que des allers-retours). Il lui a été demandé si le champion pourrait être « dévalorisé » cette année et si c’était la « bonne » pour Paris Saint-Germain.

« Qu’est-ce qui nous dit que dans quelques années ce tournoi finale à huit équipes ne deviendra pas la règle. Cela peut séduire, surtout dans une volonté de réduire les calendriers. On n’est pas dans un monde nouveau avec moins de business ?

Maintenant la bonne année pour le PSG, j’ai l’impression que c’est le titre que l’on fait tous les ans et ce n’est jamais la bonne année. Je pense qu’ils vont partir avec un déficit de rythme absolument effarant. La faute à qui ? On verra bien, mais tous les autres clubs européens auront repris.“

Un changement peu probable et des efforts pour compenser une préparation loin d’être idéale.

En effet, on peut imaginer que l’on s’habitue de nouveau à ce format à matchs secs pour les compétitions européennes. Ce qui ajoute un quelque chose de tension et allège le calendrier. Cependant, ce serait plutôt une surprise. Ménès ne cache pas d’ailleurs une petite dose d’ironie. Les allers-retours permettent d’augmenter les revenus, alors il n’y aura pas forcément un grand combat dans ce sens. On ne peut pas oublier non plus que ce sont des matchs que les supporters aiment regarder. Alors ils ne seraient pas forcément fans à l’idée d’en avoir moins. Surtout que l’aller-retour permet d’assurer d’avoir un match dans chaque ville et donc de vivre cette grande soirée européenne à domicile.

Quant à cette Ligue des Champions 2019-2020 si particulière, le PSG fait partie des candidats au titre puisqu’il est en quart de finale et a un effectif de haut niveau. Mais il est clair que le manque de compétition, même s’il y aura les deux finales de coupes nationales, sera un handicap. Le fait d’avoir des matchs secs peut être ici une bonne chose pour Paris. En tout cas, les Parisiens n’auront pas d’autre choix que de donner le maximum pour être prêt. Il est hors de question de ne pas se battre pour aller le plus loin possible. Il faudra que chacun redouble d’efforts au quotidien pour rattraper le retard au maximum.

Pour le format de la compétition, nous soulignons enfin qu’il n’y a rien d’officiel pour le moment. Il faut attendre le comité exécutif de l’UEFA qui démarre le 17 juin prochain pour avoir des certitudes.

Publicités