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Stéphane Bitton, journaliste, s'est exprimé avec humour dans sa chronique pour France Bleu Paris. Il a balayé les options de départ lors du prochain mercato non sans ironie. Julian Draxler, Abdou Diallo, Thilo Kehrer, Angel Di Maria, Neymar et Sergio Ramos, Bitton a eu un mot pour chacun d'entre eux. Le mercato n'est pas lancé qu'il agite déjà et met en avant toutes les crispations liées à la saison du Paris Saint-Germain. Il met par la même occasion en doute la volonté du club parisien de faire "le grand ménage". Bitton "Sale affaire pour le Macumba Club qui va perdre deux entrées et quelques bouchons quotidiens" « Des noms circulent et pas n’importe lesquels. Le PSG pourrait pousser vers la sortie ceux qui figureront à coup sûr sur le hall of fame du Paris Saint-Germain. Dehors Julian Draxler. On va faire comment sans lui. Sale affaire pour le Macumba Club qui va perdre deux entrées et quelques bouchons quotidiens parce que le garçon fréquente les endroits connus à Paris. Dehors Layvin Kurzawa. Lui, je croyais qu’il était déjà parti. Bitton "Dehors Angel Di Maria, l’intermittent du spectacle" Dehors Angel Di Maria, l’intermittent du spectacle. C’est un pari un peu fou lorsqu’on sait que l’Argentin choisit ses matches et qu’il est bon 1 fois sur 3 ou 4. Et puis il y a aussi Thilo Kehrer, le seul joueur étranger à bien parler français. C’est lui qui traduit les consignes de jeu de Mauricio Pochettino. Sont en danger aussi, Ander Herrera et Abdou Diallo. Il ne manquerait plus que Colin Dagba soit poussé vers la sortie pour que l’on parle de véritable révolution au Paris Saint-Germain. » Bitton "Je vous rappelle quand même qu’il (Neymar) a marqué trois buts samedi" « Je vous rappelle quand même qu’il (Neymar) a marqué trois buts samedi soir contre Clermont (6-1). Alors, Leonardo penserait même à le prolonger jusqu’en 2035, quand on sait que Sergio Ramos veut rester 4 ans à raison de 6 matches par an. Je pense qu’il peut même rester beaucoup plus longtemps. On peut le garder jusqu’à 50 ans, un genre de Stanley Matthews (footballeur anglais qui a joué jusqu’à l’âge de 51 ans) des temps modernes. Bref, au Paris Saint-Germain, les premières grandes décisions sont tombées. Est-on sûr que le grand ménage a déjà commencé ? Ça je demande à voir. » Derrière l'humour, on sent la crispation. Derrière la crispation, on ressent de la colère. Le PSG n'a pas encore commencé son mercato qu'il génère déjà les premiers doutes. Bitton évoque les cas des joueurs qui devraient partir du PSG selon leur temps de jeu et leur progression avec le club parisien. Pour certains, le temps est venu de s'en aller, ils ont échoué au PSG et en retour Mauricio Pochettino a pris la peine de ne pas les faire jouer. Draxler a très peu joué cette saison, il a souvent déçu, il devrait partir.  Mais là encore, rien n'a été fait pour le mettre dans de bonnes dispositions. Kurzawa a été blacklisté par le PSG, il n'a pas joué depuis août dernier et est constamment blessé par ailleurs. Son avenir s'écrit loin de Paris. Angel Di Maria a montré ses limites cette saison et ne sera vraisemblablement pas prolongé. Enfin, Ander Herrera, après un joli début de saison, a rappelé à tout le monde qu'il n'avait pas le niveau pour être un joueur majeur du PSG. Le temps a été dur avec ces joueurs, un départ est donc souhaitable. Mais il y a les autres cas plus épineux et que Bitton n'aurait peut-être pas du mettre dans le même sac. Dagba a été prolongé puis blacklisté. S'il a constamment déçu, il n'a pas non plus eu la chance de se montrer cette saison. Abdou Diallo et Thilo Kehrer ont pâti de la hiérarchie rigide de Pochettino. Ils n'ont eu que des miettes, mais cela n'est pas forcément mérité. Kehrer a fait un bon début de saison dans l'axe, mais n'a pas su pour autant convaincre son entraîneur de lui faire confiance.  Résultat, même avec pléthore d'absent dans la charnière centrale, Kehrer n'a été qu'un 5e choix. Immérité. Abdou Diallo, c'est encore pire. Il n'a pas eu du tout sa chance. La concurrence n'a pas existé. Pochettino s'est entêté à le laisser sur le banc. Immérité. Enfin, Neymar et Sergio Ramos, les deux stars en difficulté avec leur corps. Ils restent de bons joueurs, Neymar l'a encore montré, Sergio Ramos aussi. Sans pépins physiques, les deux joueurs peuvent encore apporter au PSG. On entend la frustration, évidemment. Mais force est de reconnaître que tout n'est pas à jeter et peut-être qu'il y aura des lendemains meilleurs.
@Anthony Dibon/Icon Sport

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La déclaration d’amour de Draxler au PSG !

Julian Draxler, aujourd’hui au Qatar, est revenu sur son passage au Paris Saint-Germain dans l’émission QSL Chats de la Qatar Stars League. L’ancien international allemand, passé par Wolfsburg puis le Benfica Lisbonne, décrit ses années parisiennes comme les plus palpitantes de sa carrière et évoque avec émotion l’arrivée de Neymar et le génie de Lionel Messi.

Draxler « C’était un grand pas pour moi de quitter Wolfsburg »

 « C’était un grand pas pour moi de quitter Wolfsburg, un petit club dans une petite ville, pour une ville comme Paris et un club aussi prestigieux. Je dirais que j’ai vécu les années les plus excitantes de ma carrière au PSG, sans aucun doute. Quand vous jouez pour de grands clubs comme le PSG ou même Benfica, vous êtes là pour gagner des titres.

Draxler « Je choisis toujours Messi »

Ces clubs s’attendent toujours à gagner et à être les meilleurs dans leur pays. Donc, vous n’avez pas vraiment le choix : vous devez jouer pour gagner. Je choisis toujours Messi, parce que pour moi, c’est le meilleur joueur de tous les temps. Mais je dois aussi dire que lorsque Neymar a rejoint le PSG en 2017, c’était quelque chose d’unique. C’était fou. »

Julian Draxler incarne à merveille le paradoxe du génie désinvolte. Talent naturel, toucher soyeux, vision de jeu rare : tout semblait facile pour lui. Mais derrière ce style nonchalant se cachait un joueur profondément sensible, plus artiste que guerrier. Au Paris Saint-Germain, il a trouvé un terrain à sa mesure : un club de stars, de passion et de lumière. Draxler y a côtoyé Neymar, qu’il décrit comme un phénomène « unique », et a participé aux années dorées du PSG, entre finales européennes, titres nationaux et explosion mondiale de l’image du club.

Toujours élégant, souvent sous-estimé, l’Allemand laisse le souvenir d’un joueur à la fois discret et raffiné, heureux d’avoir vécu ce sommet du football moderne, sans jamais renier son tempérament calme dans un univers où tout allait vite. Ses mots transpirent la gratitude d’un homme conscient d’avoir touché du doigt la grandeur, sans jamais chercher à la dominer.

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