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Mercato 2016 du PSG : une année de transition ?

Autour du PSG

Mercato 2016 du PSG : une année de transition ?

Si le marché estival n’a pas encore rendu son verdict et qu’une arrivée de dernière minute n’est pas à exclure au Paris Saint Germain, le président Nasser Al-Khelaïfi a affirmé que le mercato dans les sens des arrivées était clos.

L’heure du bilan

Le PSG a donc enregistré les arrivées de Gregory Krychowiak (33M€*), Thomas Meunier (7M€*), Hatem Ben Arfa (sans indemnités), Lo Celso (10M€* – arrivée prévue en janvier), et Jesé Rodriguez (25M€*). Soit cinq nouveaux joueurs pour un total de 75M€, un ticket moyen par joueur de 15M€ et aucun nom « ronflant ».  Le PSG de QSI avait habitué ses supporters à des arrivées plus fracassantes : Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva en 2012, Edinson Cavani en 2013, David Luiz en 2014 et Angel Di Maria en 2015, des joueurs alors titulaires dans quelques-uns des meilleurs clubs du monde.

Coté départs le club parisien a laissé partir sa grande star Zlatan Ibrahimovic et Van der Wiel libres et a cédé Lucas Digne au FC Barcelone pour 16.5M€*

La question qui était sur toutes les lèvres depuis le mois de juin « Qui pour remplacer Ibra ? » n’a finalement pas trouvé de réponse. A en croire la lecture de l’interview de Nasser Al-Khelaïfi dans Le Parisien du 3

Mercato 2016 du PSG : une année de transition ?

Nasser Al-Khelaïfi avait promis du changement: il y en a!

juin 2016  le successeur désigné du géant suédois n’est autre que Edinson Cavani. Et si on se souvient un peu plus encore des propos du Président parisien, il promettait en effet un recrutement ciblé sur « des joueurs qui apporteront encore plus à l’équipe » et rappelait que « Au début, on a eu besoin de joueurs pour développer notre image. Aujourd’hui, grâce à eux, le PSG est connu partout dans le monde. »

Force est de constater que le dirigeant parisien a tenu parole, du moins jusqu’à maintenant. Pas de recrues « bling-bling », pas de joueurs ciblés pour leur potentiel marketing. Pour renforcer l’équipe, le PSG a choisi Krychowiak un milieu dévoué au collectif, deux paris : Meunier (en provenance du peu prestigieux championnat de Belgique) et Ben Arfa (qui n’a pour l’instant jamais vraiment brillé sur la durée ni connu de grand club), une jeune pousse (Lo Celso) et Jesé un ex-futur ballon d’or à relancer.

Alors le Paris Saint Germain aurait-il totalement changé de politique sportive ? Fini les présentations de joueurs en grande pompe comme Ibra devant la Tour Eiffel ou les signatures essentiellement marketing à l’instar de David Beckham ? Les arrivées successives de Carlos Ramagosa, Unai Emery et Patrick Kluivert témoignent-t-elles d’une réelle volonté de miser davantage sur la formation et la jeunesse ? Ou bien encore la baisse très significative du prix des hydrocarbures (le Qatar est le 2e exportateur mondial de gaz) aurait-elle entraînée une réduction de la voilure imposée par Doha au PSG ?

Paris 4e plus gros investisseur mondial en 2016/17

S’il est difficile de mesurer l’impact que pourrait avoir à long terme la baisse des prix du gaz et du pétrole sur la santé financière de l’Emirat du Golfe Persique, le PSG reste un acteur majeur de ce mercato estival. Il suffit pour s’en convaincre de regarder la balance transferts (achats moins ventes) des clubs. Le PSG arrive au 4e rang de ce classement avec une balance négative de – 58.5M€*. Dans les clubs précédant le PSG, on retrouve les deux Manchester particulièrement actifs cet été et le FC Barcelone à la 3e place. Si on ajoute à cela les indemnités de transferts versées à Laurent Blanc et son staff (comprises entre 18 et 22M€ suivant les sources) on peut en conclure que le club de la capitale n’est pas encore soumis à un régime draconien. Si le but avait été de réduire les dépenses dès cet été, on peut supposer que le PSG aurait tout simplement conservé Laurent Blanc pour s’éviter des charges alors non-indispensables.

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Le PSG n’a pas eu la superstar Neymar, mais a tout de même dépensé

Enfin on se rappellera que les tentatives de séduction du club parisien envers l’attaquant barcelonais Neymar étaient bien réelles, les médias catalans ne cachant pas leurs inquiétudes quand à un possible départ du numéro 11 Culé. Or si Paris était prêt à faire sauter la banque en posant sur la table les 190M€ de la clause libératoire du Brésilien, les supporters du PSG n’ont donc aucune crainte à avoir sur la puissance financière du club toujours intacte ni quand à son ambition de dominer un jour l’Europe du football.

En revanche ce transfert avorté rappelle que Nasser Al-Khelaïfi, en habile communicant, n’avait pas totalement dévoilé tous ses plans dans l’interview qu’il a accordé au Parisien. Le jour de l’interview le PSG avait déjà entamé une cour plus qu’assidue pour attirer Neymar dans ses filets. Donc le PSG n’excluait pas de prendre un nom encore plus prestigieux que Ibrahimovic pour lui succéder. Et en dehors des immenses qualités de footballeur de Neymar, Al-Khelaïfi ne peut nier qu’il n’avait pas connaissance du poids du joueur sur les réseaux sociaux et de la kyrielle de nouveaux sponsors que le dirigeant parisien auraient pu amener en France avec l’arrivée d’un joueur disposant d’une aura planétaire.

Des difficultés d’attirer des stars en L1

Depuis le début du projet QSI S’il y a bien un élément qui freine le développement du Club, il s’agit de la Ligue 1 et de sa renommée quasi nulle à l’international. On peut même se demander parfois si les Qataris ont fait le bon choix en visant Paris (qui dispose certes d’une image de marque internationale) alors qu’ils auraient pu acquérir un club moins huppé de Premier League, comme leurs voisins Emiratis et tirer profit de la visibilité de la PL dans le monde et de ses juteux droits TV pour en faire aussi un candidat à la victoire en C1.

Jusqu’à présent, les pétrodollars qataris alliés au carnet d’adresse de Leonardo et à la renommée de Carlo Ancelotti avaient permis de cibler intelligemment des grandes stars de Série A, un championnat majeur mais qui connaissait un relatif déclin par rapport à la Bundesliga, la Premier League et la Liga. Cependant la saison 2015/16 représente une véritable épine dans le pied du projet parisien. Il n’est pas dit que la situation perdure mais elle pourrait expliquer l’incapacité de QSI à signer une grande star lors de ce mercato d’été.

La vitrine du PSG est bien la Ligue des Champions. Le PSG peut se targuer d’une certaine régularité avec quatre 1/4 de finales consécutifs, série en cours. Seuls le Barca, le Real et le Bayern peuvent en dire autant. Mais l’élimination contre City la saison passée fait mal.

D’abord le jeu pratiqué, si cher aux Qataris, a atteint des sommets de déchets techniques et de manque de combativité, on a vu des joueurs parisiens a des années lumières de la performance du PSG à Madrid en poule (défaite 0-1) qui avait tant séduite l’Europe. Ensuite une élimination contre City qui disputait son 1er 1/4 de finale de C1 de son histoire fait désordre. Surtout ce City là, handicapé par les blessures et auteur de sa plus mauvaise saison domestique des 5 dernières années. Cela ne colle pas à la stature d’un potentiel vainqueur.

Et le statut du PSG s’en est trouvé érodé. Au commencement de la saison passée les bookmakers imaginaient Paris en tête des outsiders comme l’équipe la plus à même de faire vaciller le puissant triumvirat FC Barcelone – Real Madrid – Bayern Munich. Mais en se faisant éliminer par un faible Manchester City le PSG n’a pas confirmé ce statut. Si Paris avait atteint le cap des 1/2 finales l’an passé ou bien avait connu une élimination en 1/4 contre une équipe supérieure sur le papier en livrant une belle bataille (à la manière de sa confrontation contre le Barca en 2012/13) le club aurait pu tirer parti de cette position sur le marché des transferts.

Il est en effet plus facile d’aller voir Neymar – ou bien Ronaldo ou Lewandowski – en lui expliquant, preuves à l’appui que le PSG est tout proche de toucher au Graal et que son recrutement permettra d’atteindre cet objectif ultime. Un rapide coup d’œil aux cotes des bookmakers pour cette saison permet de voir que le PSG est désormais classé de la 6e à la 8e place dans l’ordre des favoris à la victoire finale. L’Atletico Madrid, le Borussia Dortmund, la Juventus de Turin tous trois récents finalistes ou Manchester City bourreau du PSG l’an passé ont remplacés le club français dans l’esprit des observateurs pour devenir les premiers à mettre fin à l’hégémonie des 3 mastodontes européens.

Mercato 2016 du PSG : une année de transition ?

La Ligue 1 ne fait pas rêver les grands joueurs face aux Liga, Premier League..

Si l’on ajoute à cela le manque d’attractivité de la L1 évoqué ci-dessus, le PSG part avec un handicap lorsqu’il est à la lutte avec les grands clubs anglais, allemands ou espagnols pour signer un joueur. Comme si cela ne suffisait pas le PSG a totalement atomisé la concurrence l’an passée en Ligue 1 : les parisiens ont terminé avec 31 points d’avance sur leur dauphin ! Du jamais vu.

On ne jettera évidement pas la pierre aux hommes de Laurent Blanc, auteurs d’une saison domestique exceptionnelle ponctuée de nombreux records. On aurait simplement aimé que Monaco et l’OL se montrent à la hauteur des attentes placées en eux et offrent un challenge un peu plus relevé au PSG. Même les Glasgows Rangers – 17 et 15 points d’avance sur Aberdeen les 2 dernières saisons – ne dominent pas aussi outrageusement le championnat d’Ecosse !

Il convient de terminer le tableau avec les « performances » des clubs français en Europe. L’AS Monaco, pourtant 1/4 de finaliste de Ligue des Champions en 2014/15 a été éliminé dès les barrages de C1 avant d’être incapable de sortir d’une poule d’Europa League constituée de Tottenham, Anderlecht et Qarabag Agdam. L’Olympique Lyonnais s’est classé 4e en C1 derrière le Zénith Saint Petersbourg, La Gantoise et le FC Valence avec 4 misérables points pris en 6 matchs. Que dire encore des Girondins de Bordeaux tombés face au FC Sion, le Rubin Kazan et Liverpool ?

Résultat des courses : le PSG participe à un championnat peu diffusé en Europe, classé seulement 6e à l’indice UEFA, qu’il écrase dans les grandes largeurs et dont les représentants ne sont que des faire-valoir en Europe. Comment dès lors convaincre un joueur de signer au PSG S’il a en main des offres émanant du très disputé championnat anglais ou du championnat espagnol avec ses équipes joueuses et très performantes en Europe ?

L’argent et l’attrait de la ville de Paris peuvent compenser le manque d’attractivité de la Ligue 1 mais cela ne suffit pas, ou plus. Les clubs anglais avec l’entrée en vigueur des nouveaux droits TV peuvent aussi offrir des salaires astronomiques et les autres grands clubs européens ne sont pas non plus en reste dans le domaine. Et attention à réussir une belle performance européenne cette saison sous peine de voir Chelsea, Manchester United et City désormais coachés par Conte, Mourinho et Guardiola devenirs encore plus séduisants aux yeux des potentielles recrues du Paris Saint Germain, d’autant que si les deux premiers cités sont absents de la C1 cette saison, on peut aisément les imaginer de retour dans la compétition reine dès l’an prochain.

Une année de transition forcée ?

Ne pouvant pas attirer une star planétaire cette saison, le PSG pourrait finalement s’orienter vers une année de transition plus ou moins forcée. Mais finalement cela pourrait être bénéfique aux Parisiens.

Mercato 2016 du PSG : une année de transition ?

Unai Emery va mettre son style de jeu et sa philosophie en place.

Tout d’abord le PSG s’est donc montré mesuré sur le marché des transferts jusqu’alors, et l’on parle de plus de la possibilité pour le club de céder Benjamin Stambouli et/ou Blaise Matuidi. Des ventes éventuelles qui pourraient encore ramener quelques millions d’euros dans les caisses du club. Ensuite, s’ils sont loin du championnat d’Angleterre, les nouveaux droits TV français (748.5M€ par an) entrent en vigueur dès cette saison et le PSG grâce à son classement devrait s’arroger la part du lion de quoi augmenter significativement les recettes du club.

Enfin le contrat signé avec QTA pour 200M€ par an devait arriver à échéance le mois dernier. Si le club n’a pas encore communiqué à ce sujet, le journal Le Parisien semblait savoir qu’il devrait être prolongé dans les prochaines semaines. Les dirigeants Qataris pourraient être tentés d’y intégrer une augmentation substantielle afin de contrer les revenus des clubs anglais, ou bien ils pourraient renégocier la valeur prise en compte par l’UEFA dans son Fair Play Financier (100M€ par an actuellement) en évoquant les récents juteux contrats sponsorings signés par les mastodontes de Premier League.

Le PSG pourrait donc tout simplement thésauriser cet été et reporter d’un an quelques investissements majeurs de façon à avoir une force de frappe encore plus élevée l’an prochain. Le temps de construire une équipe séduisante dans une L1 plus relevée également ? La réponse pourrait être oui. D’abord le coach Unai Emery vient d’arriver et les prestations aperçues durant les matchs de préparation laissent à penser que le spectacle sera au rendez-vous cette saison. Un mélange de jeu direct et de possession qui devrait ravir les Silva, Verratti, Pastore, Di Maria ou encore comme on a déjà pu le voir les latéraux les plus offensifs
comme Kurzawa, Meunier et Aurier. Le style Emery, inspiré de Bielsa et Guardiola, qui plait tant en Espagne pourrait renforcer l’attractivité du PSG. Ensuite il pourrait être judicieux de laisser au nouveau coach le temps de jauger son groupe avant d’entamer des grandes manœuvres.

On ne sait toujours pas qui de Kevin Trapp ou Alphonse Areola sera le titulaire officiel cette saison, l’attaque sera-t-elle essentiellement sud-américaine et menée par Di Maria, Pastore, Lucas et Cavani ou bien Hatem Ben Arfa parviendra-t-il à s’imposer ? Quel rôle occupera Jesé ? La charnière centrale sera-t-elle composée de Silva/Marquinhos ou Silva/Luiz ? Pas sur que Emery lui même ait déjà toutes les réponses. Il convient aussi de savoir si Edinson Cavani sera capable de faire oublier Zlatan Ibrahimovic. Voilà peut être aussi l’une des raisons pour lesquelles la ville de Paris ne verra pas débarquer dès cet été un cador offensif. Pourquoi prendre le risque de créer une concurrence pas obligatoirement bénéfique entre Cavani et un Gonzalo Higuain par exemple, si l’Uruguayen parvient à faire le job ? L’été prochain le coach saura peut être plus à même de cibler les points faibles de son effectif à gommer.

Enfin en termes d’attractivité de la L1, il y a fort à parier que l’OL et l’ASM pourront difficilement faire pire que l’an passée tant sur le plan national que continental. Alors pourquoi ne pas rêver à un nouveau titre pour le PSG mais dans un championnat davantage disputé avec un Olympique Lyonnais qui a conservé ses meilleurs éléments, l’AS Monaco qui a effectué un recrutement ambitieux ; et cerise sur le gâteau un parcours européen du PSG qui débouche au moins sur une qualification en 1/2 finale l’année où le PSG sera un peu moins attendu ?

Une attaque complète et séduisante

Et si finalement, Nasser Al-Khelaïfi et Unai Emery n’avaient pas raison en disant que l’effectif est déjà complet ? Il manque un avant-centre remplaçant à Cavani ? Augustin est encore tendre et Jesé n’est pas un vrai buteur ? Possible, mais la concurrence n’a pas forcément des bancs de touche beaucoup plus riches. Penchons nous de nouveau sur les cas du Barca, du Bayern et du Real Madrid.

Au Barca derrière la MSN titulaire on ne trouve guère que le jeune Mounir El Haddadi 20 ans formé au club. Certes le garçon est talentueux et entame déjà sa 3e saison parmi les pros malgré son jeune âge, mais le Barca n’est pas parvenu à attirer Kevin Gameiro qui a préféré le projet de l’Atletico. Il existe bien quelques solutions avec des milieux pouvant jouer plus haut comme Arda Turan, mais pas de véritable autre attaquant et le Barca n’a plus le luxe de pouvoir se permettre d’utiliser Fabregas en faux 9.

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Il y a une attaque intéressant au PSG, si Emery arrive à en tirer le meilleur

Chez leurs rivaux madrilènes, le constat est similaire, une triplette inamovible la BBC et derrière un remplaçant amené à jouer à plusieurs postes : Alvaro Morata. Un remplaçant à 30M€ tout de même… Certes Morata pourrait prétendre à une place de titulaire dans la plupart des clubs européens et constitue donc un joker de luxe pour Zinedine Zidane. Mais derrière ce « golden substitute », le 5e homme se nomme Lucas Vasquez. A déjà 25 ans l’espagnol peine à confirmer les espoirs placés en lui : l’attaquant n’a jamais inscrit plus de 4 buts en professionnels par saison. Pas vraiment un profil galactique. Et Jesé Rodriguez pourrait tout à fait connaître une trajectoire similaire à Morata et donc devenir un joueur important du PSG. A son arrivée à Madrid, Carlo Ancelotti en personne avait préféré conserver dans son effectif le néo-parisien plutôt que Morata envoyé en prêt à la Juve.

Enfin du coté de la Bavière si le Mister Ancelotti dispose de plusieurs schémas possibles au vu de son effectif (433, 4231, 4141) il parait évident que Thomas Muller et Robert Lewandowski seront associés ensemble et devraient être soutenus par Franck Ribéry auteur d’une belle pré-saison et revanchard. Conclusion les remplaçants et joueurs de rotation se nommeront : Kinglsey Coman, Julian Green et Milos Pantovic respectivement âgés de 20, 21 et 20 ans. Il reste bien un certain Robben mais le Néerlandais peu épargné par les blessures ces dernières saisons et en fin de contrat en juin prochain n’est pas promis à un rôle majeur cette saison.

In fine, avec 4 places en attaque le PSG parait tout de même bien armé avec Di Maria, Pastore, Lucas, Ben Arfa, Cavani, Augustin, Jesé, Ikoné et Lo Celso à partir de janvier.

Quelques retouches encore possibles

Malgré tout, si le coach le souhaite il lui reste encore deux semaines pour procéder à un dernier ajustement. L’arrivée de Patrick Kluivert dans la capitale pourrait permettre d’activer ou de réactiver certaines pistes. Des attaquants comme Van Persie ou Lucas Podolski tous deux en Turquie actuellement, pourraient avoir le profil du numéro 9 expérimenté, peu gourmand en temps de jeu mais habitué au très haut niveau international et donc à même de palier une absence de Cavani en C1. Enfin il restera le mercato d’hiver.

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Encore une recrue cet été?

S’il est difficile d’attirer des grands joueurs à cette époque de l’année, les grands joueurs jouant par définition dans des grands clubs et sont donc concernés par la C1 et nettement moins attirants pour le PSG, il est possible de faire signer un sud-américain. Scherrer Maxwel obtiendra en janvier prochain la nationalité française et libéra donc une place pour un autre joueur extra-communautaire. Certains médias ont prêté ces derniers temps au PSG un intérêt pour Gabriel Barbosa jeune attaquant brésilien de 19 ans évoluant au FC Santos et actuellement concerné par les Jeux Olympiques avec la sélection espoir. Lors du prochain mercato un tel recrutement sera possible.

La saison qui débute s’annonce donc comme une des plus excitantes connue sous QSI, une nouvelle erre s’ouvre. Elle semble faire la part belle aux jeunes et à un projet de jeu séduisant.

* valeurs retenues pour tous les joueurs : montants indiqués par le site Transfermarkt hors bonus éventuels.

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