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OMPSG - Unai Emery a déçu et doit vite montrer autre chose

Autour du PSG

OM/PSG – Unai Emery a déçu et doit vite montrer autre chose

Hier soir, le Paris Saint-Germain se déplaçait à Marseille pour le classique : OM-PSG. Si la rencontre s’est achevée sur un match nul (2-2, 10e journée de Ligue 1) avec un but d’Edinson Cavani en fin de match qui sauve la soirée, de nombreux enseignements sont à tirer pour le PSG. Notamment son coach, qui n’a visiblement pas encore la bonne formule pour cette équipe, malgré quelques belles victoires.

Au soir de la victoire contre Anderlecht, on vous prévenait déjà de ne pas crier « on est les meilleurs » trop vite, le score était un leurre. Et hier, face à une équipe très bien organisée tactiquement et extrêmement agressive, les limites de ce PSG ont sauté aux yeux. Ce match nul aux allures de miracle porte la marque de l’échec d’Unai Emery.

Une tactique usée et connue de tous.

Premier choix tactique d’Emery: ne rien changer et aligner Thiago Motta et Layvin Kurzawa pour leur second match en 4 jours, alors qu’ils reviennent de blessure et que Motta a déjà 34 ans. La gestion des « anciens » (Dani Alves, Motta) apparaît comme très mauvaise, en atteste la blessure d’Alves qui a du enchaîner 2 matchs à 2 postes différents mais très exigeants physiquement. Hier soir, Motta était lent, usé, sans impact positif sur le jeu et son attitude lors de sa sortie à la 70ème minute en disait long: lessivé, il a mis plus de 40 secondes à sortir, avant de s’écrouler sur le banc.

Pas de signe de Thiago Motta, Marco Verratti ni Dani Alves à l'entraînement du PSG

Thiago Motta, un des grands signes du manque de turnover.

Quand à Kurzawa, déjà en difficulté avant sa blessure, il n’a absolument rien réussi. Les situations marseillaises dangereuses sont toutes arrivées de son coté, il n’a rien apporté offensivement et s’est même offert le luxe de rater tous les dribbles entrepris, avant de trottiner pour se replacer à la perte du ballon. Dans un match plein d’engagement physique, d’intensité et face à Florian Thauvin, Yuri Berchiche aurait pourtant pu rendre service.

Rudi Garcia avait choisi de densifier le milieu, tout en gardant une équipe offensive. La réponse tactique d’Emery? Ne rien changer. Ni la tactique ni les joueurs. A ce titre, l’égalisation de Neymar ressemblait déjà à un miracle (et les Parisiens ne s’y sont pas trompés, entourant Neymar comme s’ils venaient de remporter la Ligue des Champions) au vu du piège parfait tendu par des Marseillais décomplexés.

Un impact inexistant au cours du match

Au retour des vestiaires, Garcia envoyait tout de suite des forces vives s’échauffer, pendant qu’Emery tentait depuis son banc de donner des consignes. Le match reprenait donc sur le même tempo,  à savoir très lent, et le milieu parisien peinait à exister. Seul Marco Verratti sortait un peu du lot, en essayant constamment de jouer vers l’avant et en harcelant les porteurs de ballon marseillais. Paris ne créait rien, Marseille résistait et ce qui devait arriver…est bien sûr arrivé : Sur un ballon non dégagé par Rabiot (dont la nonchalance mériterait un séjour sur le banc), Thauvin surgissait devant un Thiago Silva passif et redonnait l’avantage à l’OM.

Il restait 10 minutes dans le temps réglementaire, et Emery décidait de sortir…Kylian Mbappé. Sortir un ailier à 10 minutes de la fin alors que son équipe est menée et que le milieu est inexistant est le genre de décisions qui ont coûte sa place à Laurent Blanc.

On attend d’autres choses au PSG.

Parce que si l’on se souvient bien, Laurent Blanc a été éjecté du banc parisien pour cause de choix tactiques frileux et prévisibles, et parce que le style de jeu n’était pas assez spectaculaire. Emery était l’homme qui allait révolutionner le jeu parisien, et en faire une machine superbement huilée. Résultat des courses: Un jeu plus friable que jamais, et des solutions inexistantes. La passivité d’Emery allait atteindre son paroxysme à la 87ème minute, lors de l’expulsion de Neymar. A 10 contre 11, le coach décidait à nouveau de ne rien changer, et de ne pas utiliser son 3ème changement. Avec Pastore et Lo Celso sur le banc, il y avait pourtant des solutions à proposer.

C’est finalement un coup franc de Cavani, véritable sauveur du PSG ce soir, que les Parisiens égalisaient miraculeusement à la 93ème minute, ramenant un point qu’ils n’ont pas mérité. Dimanche soir, c’était Marseille, très généreux dans l’effort mais limité techniquement et collectivement. L’OM a appliqué la même stratégie que Lyon, et a posé énormément de problèmes au PSG. Puisqu’Emery ne semble pas voir les limites actuelles de son équipe, et s’il continue à aligner les mêmes joueurs chaque semaine, que se passera t’il lorsque le PSG rencontrera une grande équipe en Ligue des Champions? Le Bayern corrigé au Parc des princes ne sera pas le même au retour en Décembre, et la douche risque d’être froide. Glacée, si le tirage des huitièmes de finale de C1 réserve au PSG un gros morceau.

 

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