Le Parisien fait le point sur la situation d’Augustin, qui « ne s’entraîne plus avec le groupe professionnel »

(…) Hier encore, alors que les professionnels étaient de repos, le jeune attaquant (20 ans en juin) refaisait ses gammes avec la classe biberon du PSG. Pour quel motif au juste ? Comme souvent, la principale raison de cette mise à l’écart est liée au dernier mercato. Début janvier, Patrick Kluivert et Unai Emery, respectivement directeur du football et entraîneur du PSG, ont encouragé Augustin (2 titularisations entre août et septembre) à quitter le cocon parisien sous la forme d’un prêt, sans option d’achat. L’enfant de Plaisir (Yvelines) a décliné ce premier volet du projet proposé par ses dirigeants. Il n’aurait ainsi pas répondu aux avances de Rennes, Nantes ou encore Montpellier.

Plus ennuyeux aux yeux de ses dirigeants, Jean-Kévin Augustin, lié avec le PSG jusqu’en juin 2018, a aussi repoussé le principe d’une prolongation de contrat jusqu’en 2022. Lui et son entourage craignent en effet qu’un bail longue durée l’entraîne dans un cortège de prêts, façon Jean-Christophe Bahebeck.

Au club, on assure que cette « rétrogradation » n’a rien de personnel. Elle s’applique d’ailleurs à deux autres jeunes professionnels, Lorenzo Callegari et Alec Georgen. Les chances de revoir cette saison Augustin sous le maillot du PSG, en Ligue 1 ou en coupes nationales, semblent toutefois infimes. »

Un choix fort qu’il faut assumer.

Augustin a eu des opportunités sur la première moitié de saison, mais a manqué de sang-froid et précision devant le but. De quoi pousser le PSG à se dire qu’il faut une autre doublure pour remplir les objectifs et que le jeune buteur devrait aller chercher temps de jeu et expérience dans un autre club. Il y a eu des offres intéressantes en Ligue 1, mais l’attaquant de 19 ans a refusé.

Peut-être parce qu’il voulait faire ses preuves à Paris, ou parce qu’il se sent particulièrement bien ici et ne veut pas prendre le risque de bouger. Il a aussi vu des jeunes être prêtés et ne jamais réussir à faire leurs preuves. L’exemple le plus marquant étant Jean-Christophe Bahebeck, qui cherche encore à percer du haut de ses 23 ans.

Maintenant, Augustin doit faire avec son choix, l’assumer. Il ne se plaint pas pour le moment et c’est une très bonne chose. Il ne semble pas être en position de le faire. Le Titi parisien doit s’accrocher et travailler, puis profiter du temps de jeu en réserve pour se faire remarquer et continuer sa progression. Son parcours en professionnel, mais il va devoir être patient, puisqu’il n’y a pas vraiment de place pour lui pour le moment. Et il est aujourd’hui impossible de dire avec certitude que son avenir est à Paris. Même si c’est encore possible.