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PSG/Bordeaux - Gasset défend Tuchel, puis Blanc en revenant sur son histoire à Paris
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Autour du PSG

PSG/Bordeaux – Gasset défend Tuchel, puis Blanc en revenant sur son histoire à Paris

Jean-Louis Gasset, entraîneur des Girondins de Bordeaux (12e) était en conférence de presse ce jeudi afin d’évoquer le match contre le Paris Saint-Germain (1er) au Parc des Princes ce samedi dans le cadre de la 12e journée de Ligue 1 2020-2021 (coup d’envoi à 21h, diffusion sur Canal+). L’occasion d’évoquer la mentalité de son groupe, de défendre le PSG et le Thomas Tuchel après la victoire contre Leipzig mardi (1-0, 4e journée de la phase groupe) qui a amené des critiques, ainsi que d’évoquer son histoire avec Paris (adjoint de Luis Fernandez et de Laurent Blanc).

Gasset « On sait que ce sont eux qui décident du match. »

Un recadrage du groupe ?

J’anticipe un petit relâchement. Ce sont des très jeunes joueurs. De temps en temps il faut faire une piqûre de rappel.

Moins de pression pour samedi grâce à la victoire à Rennes ?

Même si on n’avait pas gagné à Rennes, on serait allé au Parc dans le même état d’esprit. C’est dur d’aller jouer à Paris, on le sait. On sait que ce sont eux qui décident du match. S’ils sont en forme, quand vous présentez Neymar, Di Maria et Mbappé, c’est eux le problème. Nous on va essayer de faire notre match, avec le même état d’esprit qu’à Rennes. J’ai senti un petit renouveau, une prise de conscience, pendant la trêve. Maintenant, il faut continuer. Le niveau d’exigence, c’est le minimum ce qu’on a fait à Rennes.

Gasset « Les joueurs ont montré autre chose que le talent pour gagner ce match. »

Un PSG en difficulté, c’est à double-tranchant pour nous ?

Vous êtes très durs. L’objectif du match mardi, c’était de gagner. Dans 6 mois, vous ne vous souviendrez plus du match. Les joueurs ont montré autre chose que le talent pour gagner ce match. C’était l’objectif numéro 1.

Marco Verratti ?

C’est un joueur fantastique, il met le jeu à l’endroit, il rassure techniquement, il fait sortir le ballon du mieux possible. Il est capable de faire des passes décisives d’un endroit lointain. Outre un grand monsieur, c’est un très grand joueur.

A Rennes, on a joué plus haut que d’habitude. Il faut faire la même chose contre le PSG ?

Je ne vais pas vous dire la hauteur de l’équipe avant le match (rires). On va d’abord finaliser le groupe, car on a eu quelques pépins. Ensuite on verra la hauteur du bloc.

Un déclic à Rennes, l’équipe part dans un état d’esprit particulier ?

J’espère que cette préparation de match avec tous les ingrédients aidera et que l’on aura la régularité. Après, ça reste le PSG. On veut jouer notre chance à fond. Après, si Paris n’est pas bien, s’ils ont la tête à Manchester United, comme cela a été le cas pendant une mi-temps à Monaco avec un match qui aurait pu être plié…C’était le match le plus important contre Leipzig.

Tuchel « Je comprends tout à fait que Thomas Tuchel puisse être irrité. »

Un moment difficile à gérer pour le PSG ?

Oui, l’entraîneur doit faire l’équipe en fonction de celle qui jouera contre Manchester United. Il faut pouvoir récupérer. Nerveusement, ils ont donné.

C’est plus difficile pour l’entraîneur à Paris?

Oui. En tant qu’entraîneur du PSG, vous n’avez pas le droit à l’erreur. La moindre erreur restera avec vous toute votre vie. C’est simple. C’était un match très important, sans gagner il ne pouvait pas se qualifier. La pression énorme à Paris. Je comprends tout à fait que Thomas Tuchel puisse être irrité avec des questions sur le contenu du match alors qu’il vient de gagner un match 1-0 qui était obligatoire. Il a fait son job.

C’est plus usant mentalement, car il y a un groupe de 20-24 joueurs qui veulent tous jouer. Il y a les matchs tout le temps, ceux avec les sélections, regardez les blessés dans tous les clubs. Ils ont dû reprendre tout de suite après le Final 8 et après ils ont dû enchaîner. Et il y a des voyages. Ce ne sont pas des machines. J’espère que Paris va sortir des poules, va gagner à Manchester United. Le football français doit être comme ça. On doit être derrière heureux. J’ai été très content de la victoire contre Leipzig, même s’il n’y avait pas la manière. On a vécu aussi cette pression avec Laurent Blanc.

Gasset « Les gens ne se rappellent pas pourquoi Blanc a changé de système ce jour-là. »

Le match retour contre Manchester City c’est une cicatrice ?

Bien sûr, cela reste un point noir. Les gens ne se rappellent pas pourquoi Blanc a changé de système ce jour-là. Il a presque toujours été en 4-3-3 et là il a changé. Les gens pensent que c’était une lubie. Mais l’effectif faisait que l’on avait plus de milieux. Il fallait s’adapter.

Mon souvenir des 3 années au PSG ?

J’ai aussi fait 2 saisons avec Luis Fernandez. J’ai pu l’oublier et il me l’a reproché (rires). Il a raison. Il m’a pris en adjoint et j’ai pu découvrir le haut niveau, de très grands joueurs comme Pochettino, Heinze et d’autres. C’est le début de ma carrière. Après, avec Laurent Blanc, c’était un plaisir. Quand on entraîne une équipe de stars, on n’a pas le droit à l’erreur sur l’entraînement, sur le dosage. Il faut savoir ce qu’ils ont envie de vie, ce qu’ils peuvent faire sans risque, bien préparer le match. Et vous jouez toutes les 72 heures.

Gasset « Thiago Motta était le tacticien de l’équipe. »

Une relation particulière avec Thiago Motta ?

Il était le tacticien de l’équipe. Quand on préparait à la vidéo, il venait toujours discuter avant. Il avait été entraîné par Guardiola, Ancelotti, Mourinho, je profitais de tout cela dans la discussion avec lui, la préparation du match. C’était un interlocuteur particulier. Mais il y avait d’autres grands joueurs.

Le point sur le groupe ?

Pablo a senti un petit truc derrière une cuisse. Il a repris l’entraînement et il n’y avait rien de grave. De Préville s’est tordu la cheville et a dû s’arrêter 2 jours, il a pu reprendre ce matin.

Ben Arfa soulagé d’avoir marqué à Rennes ?

Non, pas soulagé. Hatem avait à cœur de faire un bon match à Rennes. Et le fait d’avoir été décisif l’a encore plus ancré dans le groupe. Cela se sent à l’entraînement. Tout le monde a vu qu’il a fait des efforts. Quand il est décisif comme ça et quand il travaille comme ça, tout le monde suit derrière. C’est très bon pour le groupe.

Koscielny ?

Laurent joue des matchs de très haut niveau. Ce que je veux qu’il apporte en plus c’est ce discours de haut niveau. Quand on a joué tant de temps à Arsenal et en Equipe de France, on doit transmettre même si on a la personnalité rentrée.

 

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