Riolo : Le PSG « aidé » par un Rennes « grotesque », Blanc « indécent »

Le journaliste sportif Daniel Riolo est revenu sur les premiers matchs de la 36e journée de Ligue 1 et a notamment évoqué Paris Saint-Germain / Stade Rennais. Loin d’évoqué une bonne performance des Parisiens, Riolo descend les Rennais et envoie une pique à Laurent Blanc, le coach parisien.

« Sinon, en ouverture de cette J36, on a vu Rennes se faire corriger au Parc. De retour de Vegas, le PSG s’est facilement imposé. Rennes a bien aidé en étant absolument grotesque. Des vrais plots. On se fait toujours avoir par cette équipe. Elle parvient toujours à nous faire croire qu’elle peut. Mais non, elle ne peut jamais. Courbis vs Montanier ? Rien n’a changé, ni le jeu, ni le souffle, rien. En termes de résultats, c’est même pire.

Blanc s’est encore fâché qu’on banalise les victoires du PSG. Mais il se rend compte de l’adversité ? Il sait dans quel contexte évolue son équipe ? Bref, on en reparlera très vite de l’indécence de monsieur Blanc. »

Comme souvent, quand le PSG s’impose largement en maîtrisant les matchs, il n’est pas question de félicité les Parisiens. Il est plus simple de critiquer ceux qui ont perdu. Certes, Rennes n’a pas été fantastique. Mais c’est souvent le cas des équipes qui sont maîtrisées par les grands clubs. Il y a certainement un lien… le fait qu’ils soient plus forts peut-être? Quand le PSG est en pleine, comme les autres grandes équipes européennes, c’est très difficile de rivaliser.

Rennes a été décevant, c’est vrai, mais Riolo aurait pu souligner des choses positives côté parisien. Non, il était mieux de lancer encore une pique à Laurent Blanc, un discours classique et facile à placer depuis la défaite du PSG en Ligue des Champions, même s’il s’agit maintenant d’autres éléments que ses erreurs lors des matchs contre City.

Et la colère des Parisiens face à cette banalisation, rappelons que ce n’est pas que Blanc, les joueurs aussi ont tenu ce discours, à l’image de Motta, Matuidi ou Marquinhos (sans que personne ne parle « d’indécence »), est en partie justifiée.

Car quand le PSG est gêné dans un match, gagne de peu ou pas du tout, il n’y a presque personne pour parler d’une belle performance de son adversaire en Ligue 1. Non, les Parisiens ont alors forcément été mauvais. Alors il semble être juste de les féliciter quand ils gagnent. Et le fait que cela arrive souvent ne signifie pas qu’il faut arrêter.

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