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Douchez, son avenir, ses envies

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Douchez, son avenir, ses envies

L’ancien gardien Nicolas Douchez est devenu, depuis la semaine dernière, le nouveau portier du Paris Saint-Germain. Après un court passage au Stade Rennais (3 saisons), l’ancien toulousain a souhaité passer encore une nouvelle étape dans sa carrière. Son envie de venir jouer au Parc des Princes n’est d’ailleurs pas nouvelle, puisqu’il considère lui aussi, le PSG comme le club de son cœur.

« Quand on est enfant, on s’approprie assez souvent un club, on devient supporter. Alors, oui, c’est mon club de cœur, dans le sens ou c’est celui que je supportais quand j’étais petit. » dit-il pour France Football.

Âgé maintenant de 30 ans, Nicolas Douchez pense être largement à la hauteur et selon lui, tout cela n’est pas forcement une question d’âge, mais de capacité a être performant.

« Je ne sais pas si c’est une question d’âge. Mais, en tous les cas, je sens que c’est le moment pour moi. Je me sens capable de relever ce challenge. Par rapport à l’expérience que j’ai accumulée, je me sens prêt, maintenant, à relever ce genre de défi, alors qu’il y a quelques saisons je ne sais pas si j’aurais choisi Paris. « 

Après plusieurs belles années sous les couleurs rennaises, il n’a pas vraiment apprécié l’approche tardive de ses anciens dirigeants. Alors qu’il se sentait plutôt bien en Bretagne, sa prolongation de contrat a été selon lui, proposée beaucoup trop tard.

« Ils sont arrivés très tard, en effet. C’est vrai que mon nom circulait depuis un moment, alors qu’il n’y avait encore rien. Mais ce n’était pas non plus « très compliqué ». Quand on est libre, il n’y a pas besoin, en effet, de prendre contact trop longtemps à l’avance. Donc, ça s’est fait tardivement, ce qui ne m’a pas posé de problème, car j’étais concentré sur Rennes. Je n’avais pas envie d’être perturbé avec ça tôt dans la saison et je n’étais pas dans l’optique de signer précocement pour me rassurer. Je me sentais bien dans ma tête, je vivais bien la situation et j’étais rassuré par mes agents (Pascal et Sébastien Boisseau), qui me tenaient au courant de l’évolution des contacts et me permettaient de garder ma sérénité. Après, il y a eu une réflexion, qui n’était pas facile car les dirigeants rennais ont fait des efforts (pour prolonger son contrat), mais c’est venu tard. »

Au Paris Saint-Germain, Apoula Edel pourra certainement le confirmer, la pression est grande, et toute autre de celle qu’il devait avoir au Stade Rennais. Mais son âge et son expérience devrait lui permettre d’arriver à garder une certainement sérénité.

« Déjà, j’ai beaucoup appris de la saison passée (2009-10), pendant laquelle j’ai eu un coup de moins bien. Ça m’aidera pour plus tard. Plus généralement, les trois ans passés à Rennes m’ont permis d’évoluer dans un club stable, de franchir un palier par rapport à Toulouse et de me rapprocher de l’équipe de France. Toutes les conditions étaient réunis pour que je me sente bien là-bas. Je pense que j’y ai gagné en maturité, en sérénité et, surtout, en régularité. Ça a été mon cheval de bataille là-bas et je me sens prêt à continuer sur la même dynamique à Paris. Si j’arrive à être serein et régulier, il n’y aura pas de soucis. »

Lorsqu’on lui parle de l’Équipe de France, il a plutôt tendance à y croire, car selon lui, la hiérarchie mise en place par Laurent Blanc (Lloris, Mandanda et Carrasso) peut être perturbée si ses performances sont à la hauteur.

« En venant à Paris, j’ai l’impression de franchir un nouveau palier dans un club plus ambitieux et j’espère aussi en bleu. En tout cas, mon but est d’intégrer les trois. Il y a une hiérarchie qui est mise en place depuis un certain temps, il est difficile de la remettre en cause, mais il faut envie de franchir des paliers , même si celui-ci est difficile, au vu des trois gardiens en questions (Lloris, Mandanda et Carrasso). J’espère grandir avec Paris et essayer de me rapprocher un peu plus de ces trois-là. »

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