Jonathan Calderwood explique son travail au PSG et sa fierté lors des victoires

Jonathan Calderwood, groundsmanager du Paris Saint-Germain depuis 2013, s’est confié au micro de la chaîne Youtube du club. Le but de ce court entretien étant d’expliquer clairement ce qu’il fait clairement au sein du club, notamment au Parc des Princes mais aussi au centre d’entraînement. De quoi obtenir une « recette » de ses excellents résultats et une idée de sa façon de penser.

“Quand le PSG m’a recruté en 2013, j’ai été le premier “groundsmanager” en France. En Angleterre, c’est différent, car c’est un métier qui s’apprend à l’université pendant quatre ans. Je n’ai pas étudié les fleurs, les arbres ou les plantes, uniquement le gazon. Le plus important pour le club, ce sont les joueurs sur le terrain. C’est grâce à ça qu’on gagne.

Comment est le terrain ?

En surface, le gazon est 100% naturel, mais il y a aussi 3% de fibres synthétiques artificielles. On appelle ça le ‘gazon renforcé’. Les fibres synthétiques sont injectées sur la sous-couche du gazon pour le renforcer. Quand les joueurs font des glissades, par exemple, on ne voit pas de gros morceaux de gazon se détacher du terrain.

Calderwood « Quand le PSG gagne, je gagne aussi car le terrain joue une part importante. »

Ici au PSG, on joue un football rapide et fluide, on veut un terrain très rapide. Pour ça, il ne faut pas que le gazon soit sec mais plutôt humide pour que le ballon soit plus rapide. L’essentiel est de ne pas avoir trop d’eau parce que ça peut ralentir le ballon. Le matin avant un match, on détermine la hauteur du gazon, qui est aussi très importante pour la vitesse du terrain.Je ne m’occupe pas seulement du Parc des Princes mais aussi du centre d’entraînement. C’est encore plus intense et exigeant pour la pelouse car il est utilisé au quotidien. Je suis passionné par mon travail et par le foot. Quand le PSG gagne, je gagne aussi car le terrain joue une part importante. »

C’est toujours intéressant d’en savoir plus sur ce métier qui est loin d’être très médiatisé. Pourtant, Calderwood a bien raison en soulignant son importance. Pour jouer un beau football, il faut un terrain de qualité. On voit d’ailleurs encore trop souvent des pelouses en Ligue 1 qui gênent le jeu (et ce n’est pas une question de budget, de « petits » clubs ont un très bon terrain). Au Parc des Princes, il n’y a clairement pas ce souci. On ne peut que remercier Calderwood pour son excellent travail. De quoi permettre aux Parisiens de travailler dans les meilleures conditions au quotidien et de pouvoir jouer les matchs avec un terrain qui permet de développer leur jeu. Et on espère pouvoir y célébrer encore de nombreuses victoires cette saison.

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