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Kimpembe revient sur la période difficile après son opération et la victoire contre le Galatasaray

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Kimpembe revient sur la période difficile après son opération et la victoire contre le Galatasaray

Presnel Kimpembe, défenseur central de 24 ans du Paris Saint-Germain, ressort d’un moment difficile de sa carrière. En fin de saison dernière, après des mois compliqués, le joueur formé à Paris a dû être opéré pour soigner une pubalgie. Le Titi parisien, qui a pu reprendre la compétition ces dernières semaines, s’est confié sur cette période au micro du site officiel du PSG.

« Le moment le plus difficile ? M’entraîner tout seul au Camp des Loges. Le temps paraît long et même quand tu es en vacances, tu ne l’es pas vraiment parce que tu penses tout le temps à travailler et faire attention à ce que tu fais pour ne pas aggraver ta blessure. C’était plus compliqué que lorsque tu t’entraînes avec du monde, que tu cours avec tes coéquipiers, tu fais tes exercices avec eux, ça passe plus vite.

Kimpembe « C’était la période un peu compliquée mais j’étais préparé à ça et le staff médical m’avait prévenu que ça allait être comme ça. »

Au retour des vacances, c’était aussi difficile parce que j’étais persuadé de pouvoir jouer. Je disais au docteur et au kiné que je me sentais bien et que j’étais prêt. Pour moi, l’objectif était de revenir pour le Trophée des Champions. Quand je l’ai dit au docteur, il m’a répondu que c’était trop tôt, qu’il me voyait plus revenir pour la mi-août alors que je me sentais bien, surtout mentalement. Mais quand j’ai commencé les entraînements avec l’équipe, je me suis de nouveau légèrement blessé. C’était la période un peu compliquée mais j’étais préparé à ça et le staff médical m’avait prévenu que ça allait être comme ça. »

Une blessure aussi importante et longue est clairement une épreuve dans la carrière d’un joueur. Les terrains sont loin, il faut faire beaucoup d’efforts au quotidien et souvent loin du groupe. C’est nécessaire alors d’afficher une grande force mentale et de savoir penser à la suite. Car il ne faut surtout pas lâcher.

Kimpembe, que certains craignaient de voir prendre la grosse tête après la Coupe du Monde remportée en 2018 avec la France, a su réagir parfaitement. Il a d’ailleurs obtenu les compléments du coach Thomas Tuchel. Le Titi parisien s’est concentré sur le travail et ses objectifs pour revenir au mieux. On ne peut que constater que c’est une réussite pour le moment. Notamment avec son excellente performance face au Galatasaray mardi dernier en Ligue des Champions (0-1, 2e journée de la phase de groupes de la Ligue des Champions). Un succès qu’il a aussi évoqué dans cette interview.

Kimpembe « Quand c’est électrique dans le stade et que tu te sens détesté, que tous les supporters sont contre toi, ce sont des choses que j’aime beaucoup. »

« Ce sont des ambiances très hostiles mais ces derniers temps on a eu l’habitude de jouer dans ce genre de stade. Il y a eu le Celtic, Liverpool, Naples, l’Etoile Rouge de Belgrade et maintenant Galatasaray. Ce sont des ambiances très chaudes mais le club est préparé à ça. Quand c’est électrique dans le stade et que tu te sens détesté, que tous les supporters sont contre toi, ce sont des choses que j’aime beaucoup. Depuis que je suis petit, j’ai eu l’habitude de ces ambiances quand on jouait à Gennevilliers, au Bourget ou à Sarcelles. Pendant ces matches, tout le monde est contre toi et je suis donc préparé à ça depuis le plus jeune âge.

Ryan Babel était l’un des attaquants adverses et il avait déjà marqué en sélection contre moi. Je suis un compétiteur et je n’aime pas perdre. J’ai cet esprit revanchard et du coup j’ai pu rectifier ça il y a quelques jours contre Galatasaray. »

Jouer sur la pelouse du Galatasaray c’est affronter l’une des ambiances les plus chaudes et hostiles d’Europe. Il y avait en plus une équipe avec des qualités et qui a mis énormément d’intensité. Il fallait savoir répondre en équipe, avec confiance et détermination. Ce que le PSG a très bien afin d’aller chercher un succès mérite et plein de solidité. Reste à continuer ainsi, en ajoutant de l’efficacité car Paris aurait dû tuer ce match.

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