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Luyindula se lâche sur le PSG

L’attaquant parisien a tout d’abord avoué qu’il ne vivait pas très bien cette situation, et qu’il avait tout fait pour renouer le contact avec le club. « Je ne suis pas très bien forcément (silence). Ma situation n’est ni agréable ni simple à vivre. La discussion est très compliquée. Le coach m’a reçu au début de cette saison et m’a dit qu’il ne comptait plus sur moi. Depuis que l’on m’a renvoyé du vestiaire pro, je n’ai pas eu de rapport avec lui. J’ai essayé de contacter Leonardo, mais il ne m’a jamais répondu. Quant à Benoît Rousseau (NDLR : président du PSG), je ne le connais pas. J’ai envoyé des courriers avec accusé de réception. Très récemment, j’ai reçu une réponse évasive m’expliquant que j’étais avec la réserve et que c’était comme cela. Aujourd’hui je me dis :  Qu’est ce que j’ai fait pour mériter cela ? »

Résigné, l’ancien buteur de l’OL et de l’OM cherche à connaître ce qui a poussé Antoine Kombouaré à l’envoyer en CFA et à ne plus lui faire confiance en équipe première. « J’essaye de comprendre le sens de mon renvoi. Je ne le comprends pas. Quand je pose la question, on me dit : « C’est un choix. » Mais « c’est un choix », ce n’est pas une réponse. Si demain je mets un grand coup de poing dans le visage de quelqu’un et qu’il me demande pourquoi j’ai fait cela et que je lui dis : « c’est mon choix », il trouvera cette réponse un peu légère. On parle de mon incident avec Kombouaré à Montpellier en demi-finale de Coupe de la Ligue la saison passée (NDLR : le joueur ne se sentait pas de jouer ce match et n’était pas entré en jeu). Je n’ai pas refusé de jouer, on l’a dit dans un communiqué commun avec le club. Je ne suis pas un fouteur de merde et je ne vois pas ce que l’on me reproche. Face à cet état de fait, j’ai saisi la commission juridique de la Ligue (LFP) vendredi matin par l’intermédiaire de mon avocat Yves Repiquet.»

Décidé à ne pas lâcher l’affaire, le joueur de 32 ans ne pense pas qu’il s’agit d’un simple délit de sale gueule. « Je ne dirais pas cela. J’ai joué quatre ans au PSG et j’ai toujours été exemplaire. Ce ne sont pas des paroles vaines. Il suffit de reprendre toutes les interviews que j’ai pu donner. Aujourd’hui, on me met à l’écart, on ne veut pas me parler et on bafoue mon droit de salarié. Le respect ne se situe pas dans le fait de faire jouer quelqu’un ou pas. Le respect se situe, dans mon cas, dans le fait de savoir si je suis bien dans ma profession. Actuellement, on me traite comme un pestiféré. Je meurs d’envie d’aller au Parc voir mes potes et encourager l’équipe. Mais je n’ose pas y aller, car je ne sais pas comment je serai accueilli et si je ne vais pas être viré comme un malpropre.»

Face à ce comportement étrange des dirigeants, le meilleur buteur de Ligue 1 en activité estime qu’il ne s’agit pas forcément d’une sanction sportive, et que le club l’a même empêché de quitter le PSG pour l’Angleterre l’hiver dernier. « Moi, je veux juste savoir pourquoi on s’acharne sur moi ainsi. La preuve, on ne veut même pas me donner mon costume officiel comme les autres du groupe professionnel, alors que le tailleur a pris mes mesures. Ce n’est pas simplement pour une question sportive que je suis exclu du groupe. Moi, je ne voulais pas tout cela. Je voulais partir l’hiver dernier à West Ham. Je l’avais demandé au club, il n’a pas voulu. Pourquoi me bloquer en janvier pour me virer en août ? »

Et enfin, le joueur parisien a avoué que cette situation avait une grosse influence sur sa vie privée et qu’il fallait donc trouver une solution rapidement. « J’irai où il faut aller pour obtenir ma réponse. Je ne renoncerai pas. Quelle image je donnerais à mes enfants si j’abandonnais ? Je suis totalement perturbé. Cela fait un mois et demi que je ne pense qu’à cela. Je suis moins patient avec mes enfants et ma femme. J’ai une énorme pression en moi.»

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