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Marco Verratti « J’ai toujours eu le même jeu jusqu’à aujourd’hui…Ça ne changera jamais »

par
NicolasB
le 22 novembre 2018 à 09:45

Auprès de RMC Sport, Marco Verratti, milieu de 26 ans du Paris Saint-Germain et de l’Italie, a évoqué sa façon de jouer. Laquelle a parfois pu déplaire à ses entraîneurs, mais qu’il ne compte pas spécialement changer.

« J’ai toujours eu le même jeu jusqu’à aujourd’hui. Je me rappelle que les premières années au PSG étaient un peu difficiles avec mes entraîneurs. Ils ne me connaissaient pas et je prenais vraiment beaucoup de risques au milieu, comme quand je jouais avec mes amis étant petit. »

« Cela reste un jeu même si c’est devenu mon travail. »

« Pour moi, tout cela reste un jeu même si c’est devenu mon travail. C’est assez magique, car on fait ce qu’on aurait fait même sans être payé. C’est devenu un magnifique travail. On peut mettre sa famille à l’abri tout en faisant ce qu’on aime. Ça ne changera jamais ma manière de jouer, je suis comme ça et je ne le changerai pour rien au monde.”, a expliqué Verratti.

On peut comprendre la volonté du Petit Hibou. Même si c’est son travail, qu’il y a une certaine pression et un besoin de résultats, il veut continuer à prendre de plaisir. C’est un aspect essentiel. Il y a beaucoup de coachs qui insistent sur ce point en parlant du jeu. Les joueurs seront meilleurs s’ils sont heureux sur le terrain. Bien sûr, il faut garder certaines limite et ne pas oublier le collectif ou les choses à faire pour gagner. Verratti s’est d’ailleurs un peu assagi dans son jeu.

Mais il ne faudrait pas qu’il change tout. S’il est si particulier et précieux, c’est parce qu’en plus de son talent il ose certaines choses qui débloquent des situations. Il a de grandes qualités techniques, de passes et de feintes, autant les utiliser. Sans ne faire que cela ou prendre des risques n’importe comment. Ce qu’il fait très bien. Au fil des années, on a pu comprendre que l’on peut faire confiance au génie de Verratti. Ce serait dommage de le changer complètement, il y aurait le risque de le transformer en un milieu un plus « banal ». Même si on pourrait apprécier qu’il ose tirer et marquer un peu plus.

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