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Ménès défend le PSG et désigne les autres clubs coupables du manque d'intérêt de la Ligue 1

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Ménès et les « montagnes russes » du PSG

Comme Carlo Ancelotti, Pierre Ménès ne comprend pas vraiment comment le PSG peut montrer des choses tellement différentes d’un math à l’autre. Dimanche soir, le journaliste sportif a vu un très beau PSG face à Nice et n’a pas hésité à le faire avoir.

« Les montagnes russes continuent avec le PSG. Après avoir tutoyé les sommets – pour rien – à Barcelone et la dégringolade en Coupe à Evian, Paris est reparti vers le haut face à Nice. Un match qui avait pourtant tous les atours du piège. Alors je ne sais pas si les Parisiens ont une concentration alternative ou si les stars choisissent leurs matchs, mais je crois que le PSG d’hier soir aurait pu coller un 6-0 à celui qu’on a vu en Haute-Savoie. Car on a eu droit à un grand PSG. Peut-être même était-ce le meilleur match des joueurs d’Ancelotti au Parc cette saison. D’entrée de jeu, les Parisiens ont joué très haut, avec des lignes serrées, une qualité technique et surtout une implication dignes d’un match de haut niveau. Cela a payé très rapidement avec l’ouverture du score de Ménez quelques minutes après qu’Ibra a trouvé le poteau. Ensuite, Paris a géré jusqu’à la mi-temps, même s’il y a eu une autre occasion pour Ménez. Après le repos, contre une équipe niçoise qui n’a pas été à la hauteur de l’événement – mais c’était difficile de l’être – le PSG a déroulé et marqué deux autres buts, bien aidé par un Ospina des mauvais soirs. Déjà très moyen sur le sombrero de Pastore, le portier azuréen est carrément fautif sur l’action où il fauche Lavezzi après un contrôle raté. Péno et expulsion, le match était plié. Un match où les grandes stars parisiennes ont répondu présentes, à commencer par Thiago Silva qui banalise l’exceptionnel sur le plan technique, mais aussi Zlatan auteur lui aussi d’une grande prestation. Autant on avait eu droit à son vilain cousin à Evian, autant face à Nice on a vu le vrai Ibrahimovic : avant-dernier passeur sur le premier but, buteur sur le second et passeur décisif pour Chantome sur le troisième. Il nous a aussi gratifiés d’un match dans le match tonique, vigoureux et finalement très drôle avec Civelli. L’Argentin qui restera donc comme le premier joueur de l’histoire du foot à prendre un carton jaune pour « bisou dans le cou » ! Après ce coup d’éclat de l’ancien Marseillais et un début d’embrouille, les deux joueurs se sont souris, se sont tapés dans la main et congratulés à la fin du match. Les culs serrés trouveront ça inadmissible, moi ça m’a fait marrer. Je préfère de loin les bisous et les petits poussettes aux odieux tacles par derrière. Au final, avec 9 points d’avance, une différence de buts supérieure de 35 unités à celle de l’OM et un calendrier favorable, autant dire que le titre se rapproche à grands pas pour Paris », a analysé le consultant du CFC sur son blog.

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