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PSG/Toulouse – Tuchel en conf : préparation, travail des assistants, gardiens et les sélections nationales

par
NicolasB
le 23 novembre 2018 à 13:45

Samedi après-midi, dans le cadre de la 14e journée de Ligue 1, le Paris Saint-Germain (1er) affrontera le Toulouse Football Club (15e) au Parc des Princes (coup d’envoi à 17h, diffusion sur Canal+ et beIN SPORTS). A la veille de cette rencontre, le coach parisien Thomas Tuchel a répondu à plusieurs questions en conférence de presse. Il a notamment évoqué l’état d’esprit pour ce match, la rotation des gardiens et le souci de gestion avec les équipes nationales.

Difficile de préparer ce match ?

Ce n’est pas facile, mais c’est notre objectif d’être au top et faire un bon match. Il faut continuer à gagner en Ligue 1. Toulouse est dans une situation compliquée, avec beaucoup de blessés et pas de victoire depuis plusieurs matchs. C’est difficile de savoir ce qu’ils vont faire contre nous. On va jouer avec nos objectifs, ils sont offensifs. On veut la possession du ballon et faire un bon contre-pressing, dans un match avec beaucoup d’intensité pour être prêt contre Liverpool.

Ce que changent les absences de Neymar et Mbappé ?

Cela change beaucoup de choses, mais je ne veux pas dire ce qu’on va faire demain. Ce n’est pas la première fois que nous jouerons sans eux et nous avons trouvé des solutions. C’est notre obligation. Nous avons d’autres joueurs de top niveau.

« Ce n’est pas possible qu’ils ne soient pas à fond en intensité et engagement, sinon ils ne finissent pas le match. »

La crainte que des joueurs ne se donnent pas à 100% par crainte d’être blessés ?

Non (rires). Ce n’est pas possible qu’ils ne soient pas à fond en intensité et engagement, sinon ils ne finissent pas le match. C’est toujours comme ça. Demain c’est Toulouse et on doit jouer avec sérieux et plus de qualité que contre Monaco. J’attends ça de mon équipe. Si quelqu’un a peur, il ne joue pas.

Monaco, ce n’était pas un grand match. On doit jouer mieux. Je n’attendais pas grand-chose à Monaco car la situation était particulièrement. Avant d’y aller, nous avons joué beaucoup de matchs avec beaucoup de pression: Naples, Lille, Marseille et encore Naples. Le dernier match avant la trêve contre une équipe avec beaucoup de blessés, c’est…quelques fois les joueurs sont un peu distraits. C’est un peu normal. Mais ce n’était pas notre meilleur match. On ne peut pas trop l’analyser.

Toulouse un bon adversaire pour continuer à s’améliorer sur coup de pied arrêté ?

C’est un grand travail de mes assistants, Camara et Löw. Ils travaillent beaucoup cet aspect. Je l’oubliais parfois. Ils le font avec l’équipe, avec beaucoup de variations et solutions. C’est très important contre les équipes très fermées. Nous défendons bien aussi. Les fleurs sont pour Camara et Löw.

« Il ne faut pas que quelqu’un attendre des semaines pour jouer. »

La gestion des gardiens ? Buffon titulaire demain ?

Il ne faut pas que quelqu’un attendre des semaines pour jouer. Ce n’est pas possible à ce niveau. C’est important qu’ils soient toujours prêts à jouer. C’est pour cela que nous avons décidé dès le début qu’ils tourneront. Ils ont au top niveau tous les deux. Là, on va parler avec eux et le coach des gardiens pour faire notre plan jusqu’à l’hiver. Il faudra attendre demain pour voir qui joue.

La possibilité de demander à une sélection de ne pas faire jouer un joueur ?

C’est mieux peut-être que je ne réponde pas (rires). Nous avons nos objectifs et de grands matchs, nos joueurs sont nos joueurs. On fait beaucoup de travail pour gérer les minutes de chacun, contrôler qu’il n’y ait pas de blessure. Après, ils jouent en équipe nationale. Je peux comprendre qu’elles veuillent gagner et avoir les meilleurs joueurs. Il faudrait trouver une solution, mais cela semble très difficile. Le coach de l’équipe nationale peut aussi ménager des joueurs, c’est aussi leur profession. Malheureusement, cela n’a pas été comme ça.

« Mais si on demande aux joueurs, ils veulent toujours jouer ! »

Il faut stopper les joueurs, puisqu’ils veulent toujours jouer ?

Mais si on demande aux joueurs, ils veulent toujours jouer ! (rires). C’est normal. C’est notre responsabilité de ménager les minutes. On peut contrôler l’intensité dans les entraînements avec les GPS et notre staff incroyable, pour faire des pauses s’il le faut. Mais les joueurs sont toujours difficiles à mettre au repos, ils sont toujours « mais non, je suis bien… » (rires).