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PSG - Riolo "attends les premiers mouvements" et avoue être "perplexe" devant le cas Cabaye

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Riolo : « La seule fausse note, c’est Lavezzi »

Daniel Riolo a vu un très bon PSG en première période mercredi soir face à l’Olympiakos. Mais le journaliste de RMC regrette l’expulsion de Verratti et n’a pas trop compris le coaching de Laurent Blanc après la pause. Et il n’épargne pas, une fois de plus, Ezequiel Lavezzi.

« L’équipe type pour valider la première place du groupe, on n’attendait pas autre chose de la compo du PSG. Et puis, après le mauvais match contre Anderlecht, Paris devait s’affirmer à nouveau comme l’ultra dominant de cette poule pas assez belle pour lui. Il n’a fallu que 7 minutes à Ibra pour mettre Paris à l’endroit. Léger décrochage de Cavani, ouverture parfaite vers van der Wiel et centre parfait sur Ibra. La suite, c’est une maîtrise totale. Une leçon de possession et de récupération haute avec pressing constant. Il n’y a pas beaucoup d’occasions de but, mais il plane pourtant un danger permanent sur l’Olympiakos. La seule fausse note, c’est Lavezzi. J’aime beaucoup ce joueur. Son énergie, son abnégation. La saison dernière, c’est notamment le meilleur du 8e de LDC contre Valence. Mais le jeu a changé et ça lui convient moins. Ce jeu haut de possession ne met pas ses qualités en évidence. Moins à l’aise techniquement, il doit toucher plus souvent le ballon que les autres, et ça fausse le rythme. Lavezzi est incontestablement meilleur dans une équipe qui met son bloc plus bas. La fin de la première période est toutefois moins intéressante. Le jeu du PSG devient moins concret. Les pénétrations sont rares et surtout de moins en moins douloureuses pour les Grecs. La seconde période débute par le carton rouge donné à Verratti. L’italien avait pourtant gommé ses pertes de « têtes » cette saison. Cette rechute rend la partie plus compliquée. Pendant près d’un quart d’heure, l’Olympiakos profite de la situation pour venir beaucoup plus dans le camp parisien. A 10 contre 11, c’est plus équilibré. Rabiot remplace logiquement Lavezzi et Paris passe en 432. Désormais sur la gauche, Cavani recule souvent au milieu. Alors en 441, Paris est mieux protégé. Notons que le coach grec, Michel, change aussi son équipe et la rend plus offensive. Mais une fois le réajustement opéré, les Parisiens repassent au-dessus et se crée même de belles occasions. Le coaching de Blanc devient en revanche plus obscur quand Marquinhos entre à la place d’Ibra. A 3 derrière, ça devient un 531. Souhaite-t-il que les 2 latéraux montent plus ? Jouer le contre ? Je ne comprends pas trop. En tout cas, ce changement perturbe toute la défense qui encaisse un but immédiatement après l’entrée du jeune Brésilien. L’Olympiakos peut dorénavant jouer la victoire tandis que c’est tenir ce 1/1 qui devient un bon résultat pour le PSG. Blanc lance néanmoins Lucas, comme pour réparer son coaching hésitant. Paris est à nouveau mieux équilibré. A la dernière minute, Marquinhos met une ouverture limpide à Cavani. 2/1. Le PSG a affiché un visage contrasté, a failli payer cher la grosse erreur de Verratti, mais avec Ibra et Cavani, les soucis peuvent vite s’estomper. Après cinq matches dans cette phase de poule, Paris est là où il devait être… », a-t-il analysé sur son blog.

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