LDC – Courbis « au but de Cavani, il n’y a pas plus de remontada ! Il faut le faire exprès pour perdre ! »

La triste défaite du Paris Saint-Germain à Barcelone mercredi soir (6-1, 8e de finale retour de Ligue des Champions) n’a pas fini de faire parler. C’est un choc pour tout le monde et chacun y va de son commentaire. Cette fois, c’est Rolland Courbis, habituel entraîneur de Ligue 1 aujourd’hui consultant sportif, qui revient sur l’incroyable scénario du match. 

« Cette fameuse remontada, que je ne pensais pas possible une seule seconde…à la 88e minute je me sens bien intelligent. Au but de Cavani aussi. Que le PSG ait mal préparé son match, que Kurzawa ait chambré…il n’y a rien de grave. Que le Barça l’ait très bien préparé, à commencer par l’annonce du départ de Luis Enrique, d’accord. Mais les amis, nous n’avons pas rencontré un grand Barça.

Nous avons rencontré un Barça avec deux cadeaux du PSG sur les premiers buts. Ensuite, évidement qu’il peut y avoir le 3e. Si là, le Barça en marque un 4e, puis un 5e et qu’ils gagnent 5-0, alors il y a la fameuse remontada. Mais au but de Cavani, il n’y a pas plus de remontada ! Il faut le faire exprès pour perdre !

Tu es à la 88e minute et on te dis que pour être éliminés il faut que tu te prennes 3 buts, tu te mets à rigoler ! Et tu vas dire par qui je vais les prendre les 3 buts ? Par le fils de Messi, que je vois depuis quelques matchs. Qui va les mettre ces 3 buts ? Et bien il y a eu ces buts et là sincèrement, ça me ferme ma gueule et je tire un grand coup de chapeau. Le football est plus fort que tout le monde. Si à la 88e minute tu arrives à remonter alors que tu es K.O. depuis le but de Cavani, je ne peux te dire que bravo. », a-t-il affirmé sur RMC.

Malgré une mauvaise prestation, la qualification était à portée de mains.

Pendant le match, un vent de remontada a soufflé. Le PSG faisait à peu près n’importe quoi et le Barça était assez fort pour profiter des grossières erreurs de son adversaire. Avec des cadeaux, Paris a donner de l’espoir. Mais on a pu croire à une soudaine excellente idée : les Parisiens se sont mis à jouer quelques minutes et ont inscrit un but. Il était temps puisque les Catalans étaient remontés à 3-0. Avec ce but de Cavani, le club de la capitale avait de nouveau de la marge. On pensait alors que la qualification serait assurée.

Tout aurait pu être plié quelques minutes plus tard, mais l’Uruguayen a cette fois vu son tir être repoussé par le gardien. Ensuite, Di Maria a eu l’occasion de tuer le suspense à la 84e minute. Mais plutôt que de jouer simplement la passe pour le numéro 9 parisien, il a voulu surprendre avec un lob. Un choix très discutable, même si le défenseur Mascherano fait faute (il l’a avoué) et le gêne, sans que l’arbitre ne siffle. Une décision qui peut aussi être très discutée et qui a son importance. Mais on ne saurait pas désigner l’arbitre comme grand responsable de l’échec parisien.

Mais la mauvaise décision de Di Maria était comme un signe que le PSG pensait la qualification acquise. C’était presque raisonnable à la 87e minute. Mais c’était oublier que le Barça a d’excellents joueurs. Un coup-franc sublime de Neymar a relancé l’espoir barcelonais, mais Paris n’a pas pensé à se réveiller à ce moment-là. Un penalty et un très mauvaise placement plus tard (en quelques minutes) et Barcelone avait renversé la situation. Le PSG peut s’en vouloir tant il a laissé le Barça mener la danse.

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