Letellier confesse ses deux grands regrets, ils sont au PSG

Alexandre Letellier, gardien formé au Paris Saint-Germain, s’est confié dans L’Équipe sur les deux grands regrets de sa carrière. Entre la perte de son père avant son retour au club et son départ juste avant le sacre en Ligue des champions, l’ancien portier raconte ces blessures discrètes, mais profondes.

Letellier « J’étais déçu intérieurement de ne pas le vivre avec eux, mais hyper heureux pour eux et pour le club »

« Quel est votre plus grand regret ?

J’en ai deux : le premier, c’est que mon père n’ait pas pu connaître le fait que je revienne à Paris, parce qu’il est décédé avant.

Et le deuxième, c’est d’être parti un an trop tôt, parce que je n’ai pas connu cette victoire en Ligue des champions (il a quitté le club en juin 2024, en fin de contrat). J’étais content pour eux, vraiment, je n’étais pas aigri.

J’étais déçu intérieurement de ne pas le vivre avec eux, mais hyper heureux pour eux et pour le club, surtout sachant depuis tant d’années qu’ils attendaient ça. Je suis allé voir le match à Munich, j’ai pu aller sur le terrain avec les joueurs, les féliciter, puis aller à l’hôtel avec eux. Le fait de pouvoir vivre un tout petit peu ça avec eux, comme ça, c’était déjà énorme. »

Alexandre Letellier n’a jamais été la star qui fait trembler le Parc, mais il a incarné quelque chose que Paris ne trouve pas dans les statistiques : la fidélité viscérale. Longtemps troisième gardien, souvent invisible, il n’a jamais cherché à être autre chose qu’un soldat du Paris Saint-Germain, son club de cœur.

Loin des projecteurs, il a porté le maillot avec un état d’esprit que les entraîneurs adorent et que les supporters respectent en silence : toujours prêt, jamais un mot plus haut que l’autre, toujours là pour le vestiaire. Ce lien indéfectible avec Paris rend d’ailleurs son regret encore plus fort : manquer la Ligue des champions de 2024/2025 d’un seul petit pas, alors qu’il aurait aimé célébrer ce moment historique auprès de « sa » famille sportive. Letellier n’a pas eu la carrière la plus flashy, mais il a eu ce que beaucoup n’auront jamais : une loyauté pure, presque romantique, envers le PSG.