Monaco/PSG – Tacle sur Chevalier : aveu utile de l’arbitrage ou poudre aux yeux ?

Selon L’Équipe, Antony Gauthier, 48 ans, directeur de l’arbitrage, a reconnu que Clément Turpin, 43 ans, aurait dû expulser le Monégasque Lamine Camara, 21 ans, pour son tacle violent sur Lucas Chevalier, 24 ans, lors de Monaco/PSG. Une admission qui relance les critiques autour de l’efficacité de la VAR sur des fautes aussi évidentes.

« Le « comité de liaison » entre les clubs pros et les arbitres s’est tenu ce lundi après-midi. À cette occasion, selon nos informations, Antony Gautier, le directeur de l’arbitrage, a reconnu devant ses interlocuteurs réunis en visioconférence que Clément Turpin aurait dû expulser le Monégasque Lamine Camara, auteur d’une faute violente sur Lucas Chevalier, le gardien du PSG. Il a simplement reçu un carton jaune. »

La reconnaissance de l’erreur par Antony Gauthier a le mérite d’être claire, mais elle met surtout en lumière un malaise profond : à quoi sert une VAR incapable d’intervenir sur un tacle aussi dangereux ? L’action sur Lucas Chevalier n’avait rien d’ambigu : semelle, vitesse, absence de maîtrise… le type de geste qui fait bondir n’importe quel arbitre formé aux « serious foul play ».

Pourtant, ni Clément Turpin, ni l’arbitre vidéo n’ont jugé nécessaire de déclencher un visionnage, alors que le protocole l’exige précisément pour protéger les joueurs. C’est là que le bât blesse : on peut reconnaître les erreurs chaque lundi en comité de liaison, mais si les procédures ne sont pas resserrées, si la VAR reste hésitante sur les gestes les plus dangereux, ces manquements se répéteront. Le football de haut niveau nécessite de l’intransigeance, pas des regrets post-match.