La FIFA ouvre la porte à une révolution de la règle du hors-jeu

Président de la FIFA depuis 2016, Gianni Infantino continue de réfléchir à l’évolution du jeu. Lors du Sommet Mondial du Sport, le dirigeant de 54 ans a évoqué une possible modification majeure de la règle du hors-jeu, avec un objectif clair : rendre le football plus offensif, plus spectaculaire et plus attractif.

Infantino « Plus offensif et plus attractif »

« Nous regardons la règle du hors-jeu, qui a évolué au fil des ans et qui requiert actuellement que l’attaquant soit derrière le dernier défenseur ou sur la même ligne. Peut-être dans l’avenir, le joueur devra être complètement devant pour être jugé hors-jeu. »

En prenant l’exemple du hors-jeu, Gianni Infantino remet sur la table une idée qui agite régulièrement les instances : redonner un avantage structurel à l’attaquant. Dans sa vision, un joueur ne serait sanctionné que s’il est complètement devant le défenseur, et non plus simplement aligné. Derrière cette proposition, une logique assumée : encourager les appels, favoriser les situations de but et réduire ces décisions millimétrées qui crispent joueurs, arbitres et supporters. Même si cela se toujours au millimètre, mais de l’autre côté du défenseur.

Ce n’est pas une lubie isolée, mais une tendance lourde. Depuis plusieurs années, la FIFA cherche à fluidifier le jeu, à augmenter le nombre d’occasions franches et à rendre le football plus spectaculaire. Attention à des défenses qui pourraient aussi être plus prudentes.

Cette réflexion s’inscrit aussi dans un contexte de football ultra-analysé, parfois figé par la peur de l’erreur. En modifiant le hors-jeu, Infantino tente de redonner un avantage à la créativité, au mouvement et à l’instinct offensif. Un pari risqué, mais assumé, sur l’avenir du jeu.