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Galtier "trop d’écart entre Manchester et Saint-Etienne pour prendre exemple sur Paris"

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Galtier raconte son altercation avec un ancien du PSG

C’était il y a 16ans, lors de la saison 1999-2000, l’AS Monaco se déplace au Vélodrome.Christophe Galtier est l’adjoint de Bernard Casoni qui était l’entraîneur de l’Olympique de Marseille. Les phocéens sont en pleine crise et luttent pour le maintien alors que les monégasques sont en course pour le titre. A la mi-temps d’un match ponctué de cartons jaunes et de cartons rouges de chaque côté, dans le tunnel qui mène aux vestiaires, une bagarre éclate et Marcelo Gallardo, milieu offensif monégasque, reçoit des coups.

En 2013, l’ancien meneur argentin du Paris Saint-Germain (il est resté 1an au club en 2007) revient sur cet incident et tient les propos suivants dans les colonnes de So Foot :

«Ils ont bloqué l’entrée du tunnel quelques instants pour que mes coéquipiers ne puissent pas entrer. Ça a duré vingt secondes, mais ça m’a paru éternel. Marseille avait besoin de gagner et ils ont réussi leur coup finalement… J’ai senti un coup très violent sur la nuque, Galtier m’a empoigné la chevelure et l’arrière du cou. »

Rappelons qu’à l’époque Christophe Galtier est l’adjoint de Bernard Casoni qui était l’entraîneur phocéen. L’actuel coach des Verts écopera de 6 matchs de suspension, une sanction qu’il a accepté pour protéger son club de l’époque bien qu’il ait toujours clamé son innocence. Dans les colonnes de So Foot, il revient sur ce fâcheux épisode :

« Je ne l’ai jamais frappé, jamais. S’il y a un gars qui a hyper protégé tout le monde pour éviter qu’il y ait des incidents, c’est moi. Marcelo est un très grand joueur, mais il pouvait faire péter les plombs à un adversaire. C’était un provocateur, il allait loin. Il crachait à la figure, il insultait tout le monde. Il pense que je l’ai frappé par derrière. Il y avait trois personnes à côté de lui à ce moment-là. Et dans ces trois-là, il y en a deux qui l’ont attrapé, il a fini en morceaux, mais moi, je ne l’ai jamais pris par les cheveux…  Il faut se rappeler que l’OM, à ce moment-là, peut avoir match perdu, et si c’est le cas, on est relégués… (ndlr : l’OM terminera la saison avec deux points d’avance sur le premier relégable) Ceux qui l’ont fait sont allés voir le président. Mais ça s’est passé en interne. Les dirigeants avaient cinq jours pour sauver la vie du club. Aux différentes commissions, ils se sont contentés de déclarer que la sécurité était bien en place et que la caméra s’est débranchée par hasard. Il a donc fallu que je raconte non pas ma version des faits, mais les faits… »

Gallardo était un joueur volcanique parfois et il avait un style de jeu tout en provocation qui pouvait inciter ses adversaires à se faire justice. En somme c’était un genre de Zlatan Ibrahimovic avec la taille de Mimie Mathy (1,70M pour 70 kgs). De là à en venir aux mains dans les circonstances qui nous sont décrites, ce sont quand même des dérives particulièrement graves.

La belle âme de l’entraîneur stéphanois qui nous explique s’être sacrifié pour l’OM, on verserait presque une larme mais dans cette histoire on a assisté à un très mauvais épisode de « les marseillais dans la mafia ».

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