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Barça/PSG - Bruno Roger-Petit dresse sa liste d'accusations

Autour du PSG

Bruno Roger-Petit « La force du PSG, c’est Cavani. Et aussi sa plus grande faiblesse »

Après un début de saison difficile avec de nombreuses occasions ratées, Edinson Cavani i mpressionne. L’attaquant de 29 ans du ParisSaint-Germain enchaîne les belles prestations et les buts avec toujours la même énergie et détermination. L’occasion pour Bruno Roger-Petit de faire l’éloge du buteur pour qu’il n’a jamais caché son admiration, souvent avec de l’exagération.

« La force du PSG, c’est Cavani. Et c’est aussi sa faiblesse. Sa grande faiblesse. Sa plus grande faiblesse.

Thiago Motta a beau protester, « Je n’aime pas parler de Cavani-dépendance », le sujet doit être débattu. 13 buts en douze matchs. Un but à l’extérieur toutes les 55 minutes en Ligue 1. +53% de buts inscrits/à la saison dernière après 12 matchs disputés. 71% des buts inscrits par le PSG en 1ère période. 4 derniers tirs cadrés convertis en buts en LIGUE 1. 8 buts marqués contre l’OL, toutes compétitions confondues. Ces statistiques fournies par la LFP donnent le tournis. Et la mesure de l’incroyable début de saison de Cavani. Elles signent aussi la déroute des anti-Cavanistes, qui en sont réduits à psalmodier leur vieux crédo, « Cavani vendange », mais désormais sans le moindre espoir de convaincre grand monde. On ne peut rien contre la vérité. Jamais.

Cavani est la force du PSG. Cavani a fait plus que succéder à Ibrahimovic. Cavani a bel et bien remplacé Ibrahimovic, que l’on voit se trainer sur les pelouses de Premier league, marquant des buts de préretraité du foot, qui n’exigent qu’un engagement physique minimum. Cavani est même au-delà d’Ibrahimovic, en ce qu’il ne répugne pas aux tâches défensives, ne les jugeant pas sans noblesse. Cavani est ce joueur dévoué, solidaire, collectif qui se met au service d’une idée et ne se pose pas en majesté au milieu du terrain, attendant que ses coéquipiers lui offrent la balle. Cavani ne joue pas les princes en exil sur la pelouse du Parc des Princes. Cavani est au rendez-vous de l’histoire qui lui avait été fixé.

Seul bémol, mais il est de taille, Cavani est trop PSG, et le PSG est trop Cavani. A le voir si brillant et conquérant, on s’inquiète. Et s’il lui arrivait quelque chose ? On sait la dure réalité des joutes européennes ou nationales. Le cynisme de certains, qui n’hésitent pas, parfois, à inciter leurs joueurs à commettre le geste qui éliminera le joueur clé de l’équipe adverse. Un tacle appuyé, là où ça fait mal, et voilà sorti du terrain celui qui dérange. On l’a déjà vu. Et même, il est aussi possible, sans évoquer le pire, qu’un accident à l’entrainement prive le PSG de Cavani. C’est possible. Tout est possible.

Or le PSG sans Cavani, n’en déplaise à Thiago Motta, ce n’est plus le même PSG. Jesé n’est pas un buteur. Et Augustin est encore trop tendre. Il manque un bel avant-centre de substitution au PSG, tout le monde le sait. Allo Kluivert ?

Encore un paradoxe comme le football les aime tant. Cavani est à ce point indispensable, si fort, si haut, si vite, qu’il a fini par devenir le talon d’Achille du PSG, sa plus grande faiblesse. Le PSG peut se passer de Rabiot, Verratti ou Thiago Silva, à l’occasion. Mais en aucun cas il ne pourrait se passer de Cavani, surtout dans les matchs de Ligue des Champions à venir. »

Disons, BRP peut jubiler un peu. Il a toujours été à la défense du Matador, parfois en écrivant des choses qui n’avait pas d’autre sens que celui de l’amour raisonnable. Et il est aujourd’hui  difficile de critiquer Cavani.

L’Uruguayen marque de nombreux buts, dont un doublé sur ses deux occasions contre Lyon qui donne la victoire aux Parisiens. Il arrive même à faire quelques bonnes déviations pour ses coéquipiers. Et son pressing, ses quelques couvertures sur les montées infructueuses de ses coéquipiers sont admirables. Il est clair qu’une longue blessure du Matador serait une très mauvaise nouvelle.

Toutefois, il ne faut pas sombrer dans l’inverse de ceux qui critiquent en permanence. Le PSG doit beaucoup à Cavani, certes. Mais ce dernier aurait dû marquer en fin de match contre Arsenal pour donner la victoire à ses coéquipiers et donc assurer la première place du groupe. Ce qui aurait permis de faire souffler ceux qui en ont besoin la semaine prochaine contre Ludogorets. Un luxe qui aurait été appréciable au milieu d’un marathon de 10 matchs en 33 jours.

N’oublions pas non plus l’importance du travail de l’équipe. C’est Cavani qui met la plupart des buts. C’est un fait. Et c’est plutôt rassurant puisque c’est son rôle. La tactique mise en place par Unai Emery et l’effectif parisien font que c’est lui qui est supposé avoir le plus d’occasions et donc marquer le plus. Il le fait très bien la plupart du temps, c’est vrai. Mais c’est son rôle, celui qu’il a même demandé quand il était placé en ailier par Laurent Blanc. Et il ne pourrait pas briller seul (cela tombe bien puisque le football est un sport d’équipe). Comme le PSG a du mal à gagner si son btueur n’est pas en forme. Que ce soit Cavani ou un autre. Reste qu’il est vrai que pour le moment c’est bien plus rassurant de voir le numéro 9 parisien être disponible. C’est aussi pour cela que le PSG va sans doute recruter une doublure expérimenté cet hiver.

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