Autour du PSG
Dembélé se confie : Ses débuts, son titre de champion du monde, sa signature au PSG
Arrivé au Paris Saint-Germain le dernier mercato estival, Ousmane Dembélé, attaquant âgé de 26 ans, monte peu à peu en puissance au sein de sa nouvelle équipe. Auprès de PSG TV, dans un format avec Qatar Airways, l’international de l’Equipe de France est revenu sur sa carrière, ses débuts, ainsi que son arrivée au sein du club de la capitale.
Comment s’est passé ton enfance à Évreux ?
«J’ai grandi à Évreux dans le quartier de la Madeleine, mes cinq ans jusqu’à mes douze ans. C’est une très belle ville, j’y ai ma famille, mes amis et c’est là-bas que j’ai débuté le football, dans la rue puis à l’ALM Évreux, l’ancien club de Mathieu Bodmer et Bernard Mendy.»
Quels sont tes premiers souvenirs avec un ballon ?
«On jouait toute la journée au football, sauf quand ma mère m’envoyait chercher du pain. J’étais toujours avec un ballon et j’ai pris énormément de plaisir. On avait que ça à faire et j’ai pris énormément de plaisir.»
Raconte-nous ton arrivée à Rennes.
«Les premiers mois à Rennes ont été difficiles parceque je quitte tout, ma ville, mes amis, ma famille, même s’ils m’ont rejoint plus tard. Après je me suis vite adapté et ça c’est très bien passé pendant cinq ans. J’ai fait la pré-formation, puis la formation, ça c’est très bien passé, le centre de formation du Stade Rennais c’est l’un des meilleurs. Ma famille vit toujours à Rennes et je retourne souvent les voir.»
Quel souvenir gardes-tu de tes débuts en Ligue 1 ?
«J’étais heureux de rentrer et disputer mes premières minutes en Ligue 1 en professionnel. J’ai joué dix minutes mais j’étais très heureux. Quinze jours plus tard j’ai joué Bordeaux titulaire, mon premier match à domicile où je me rappelle de mon premier but. Ntep me décale sur le côté puis je fini. Ce sont des souvenirs gravés en moi.»
2016, tu signes au Borussia Dortmund, une nouvelle étape ?
«Au début j’ai parlé avec Thomas Tuchel et Michel Zorc, qui était directeur sportif à l’époque. Ils m’ont tout de suite convaincu sur le projet du BVB, en plus ils sont venus me parler j’avais pas fait énormément de matchs en professionnel, ils avaient tout de suite une confiance en moi. Quand je suis arrivé Aubameyang m’a aidé comme un grand frère. Après j’ai passé une très belle année à Dortmund, j’ai pris énormément de plaisir avec un groupe jeu qui avait beaucoup de qualités. J’avais la confiance de l’entraîneur et tout s’est bien passé.»
La même année tu connais ta première sélection en Équipe de France.
«J’étais en espoir, puis il y a eu un blessé donc la nuit vers les coups de 23h le coach m’appelle pour m’annoncer ma sélection avec les A. J’étais très heureux, c’est un rêve qui se réalisait. Ils m’ont tout de suite mis à l’aise, que ce soit les plus anciens ou les plus jeunes.»
Ton premier but avec les Bleus ?
«Mon premier but avec l’Equipe de France c’est en 2017. On avait pris un rouge très tôt, on était à 10 contre 11 et puis on s’est tous lâché. Puis je me rappelle quand Pogba récupère le ballon, il décale à Kylian qui joue avec moi et puis moi je contrôle et je tire sans poser de questions. C’était une grande émotion.»
Comment s’est passé ton arrivée en Espagne ?
«Mon arrivée à Barcelone s’est très bien passé, même si j’ai eu des problèmes physiques au début. J’ai passé six années magnifiques là-bas, je me suis fait beaucoup d’amis, je garderai que de très bons souvenirs.»
La Coupe du Monde gagnée en 2018 reste ton plus beau souvenir ?
«C’est le plus beau moment de ma carrière. Le groupe qu’on a eu avec tous ces jeunes, cette nouvelle génération et les anciens. Ça a été mon plus beau moment en équipe de France, on a pris énormément de plaisir. On se connaissait depuis tout jeune, donc oui 2018 c’est le plus beau souvenir de ma carrière.»
Comment se sont passés tes premiers jours au PSG ?
«Quand j’ai signé au PSG tout s’est bien passé. J’ai eu le coach, le président et le directeur sportif, ils m’ont convaincu de venir au PSG. Je savais qu’ils étaient intéressés depuis plusieurs années et je pense que c’était le bon moment de venir. J’ai été très bien accueilli, dans un groupe jeune et qui a faim.»
Que penses-tu de l’ambiance du Parc des Princes ?
«Ça faisait longtemps que je n’avais pas joué dans un stade avec une si belle ambiance. Ils nous poussent jusqu’à la dernière minute, ils nous encouragent. On a besoin d’eux pour pouvoir se surpasser sur le terrain.»