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Edito - 2022, la grande crise au PSG : retour sur les étapes du projets QSI et les limites : 1/5
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Autour du PSG

Edito – 2022, la grande crise au PSG : retour sur les étapes du projet QSI et les limites : 1/5

Le Paris Saint-Germain vit sa plus grande crise depuis l’arrivée des dirigeants qataris. Mauricio Pochettino est en fin de chaîne et le cycle glorieux du PSG, qui avait déjà commencé à décliner a sérieusement pris un coup derrière la tête. On se penche sur le PSG depuis 2011, avec le contexte lié à l’arrivée de chaque entraîneur, la qualité de l’effectif, saison après saison (matérialisé par des étoiles donc subjectives). Ces étoiles représentent la qualité du PSG sur le papier et non la qualité de l’effectif en lien avec la saison. Pour cela, on se penche saison après saison sur le palmarès et les temps faibles et forts. Enfin, on essaiera de déceler les limites de chaque entraîneur, de chaque partie du projet afin de déceler les éléments qui ont permis au PSG de faire de grandes saisons ou au contraire qui ont vu le club parisien afficher des failles importantes. Voici la première partie, avec les 2 premiers entraîneurs du projet.

2011/2013 – Kombouaré puis Ancelotti, l’expérience au service du projet.

Contexte.

À l’arrivée de Qatar Sports Investisment (QSI), c’est Antoine Kombouaré, l’entraîneur du PSG. Leonardo en tête, ne compte pas sur lui et le club parisien cherche à frapper fort avec un entraîneur de très haut niveau avec une expérience certaine. Kombouaré part du PSG en décembre 2011, il est licencié et le club se tourne vers Carlo Ancelotti, 3 fois vainqueur de la Ligue des Champions alors à l’époque. 

C’est le vrai début de l’ère QSI, le changement d’entraîneur largement critiqué alors que Kombouaré était leader de Ligue 1 avant son départ s’explique aussi par le fait que le club souhaitait attirer des grands joueurs. Pour cela, il fallait un grand coach.

Effectif (Nombre d’étoiles).

Equipes types sous Ancelotti :

     ⭐️⭐️⭐️

Les arrivées de Maxwell, Ancelotti, Alex, Bisevac, T. Motta, Javier Pastore, Jeremy Menez et Blaise Matuidi montrent que le PSG commence à taper fort sur le marché des transferts. On n’est pas encore sur des très grands noms mais des joueurs comme Motta ou Maxwell font grimper le niveau de cette équipe. Par rapport à ce que le PSG a connu avant, c’est un bon en avant pour le projet.

    ⭐️⭐️⭐️⭐️

Le niveau de l’effectif fait un bon avec des gros recrutements. En tête d’affiche, Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva qui viennent donner une autre dimension à ce PSG là. Ezekiel Lavezzi apporte de l’expérience, Lucas Moura, sur le banc, comme Jeremy Menez apporte des alternatives de haut niveau. Seul Christophe Jallet était là avant l’arrivée des qataris. Cette équipe continue de se transformer.

Résultats.

2011/2012 : La perte du titre au profit de Montpellier (79 points).

Première saison, première désillusion. Le PSG était pourtant premier à la trêve hivernale sous les ordres d’Antoine Kombouaré. Si le changement d’entraîneur était inéluctable pour coller aux nouvelles ambitions du club, ce changement a apporté du désordre, une équipe à créer, une identité à trouver. Il s’avère que Montpellier a fait la saison de sa vie alors que le PSG n’était pas encore invincible en France.

Le PSG échoue à 3 petits points (79 contre 82 pour Montpellier. Mais le championnat a été équilibré, même goal average pour les deux équipes (+ 34). Montpellier a gagné deux matchs de plus, fais moins de matchs nuls et perdus une fois de plus seulement. Paris a eu une moins bonne défense et une meilleure attaque que Montpellier. C’est ainsi, Paris a essayé mais échoué.

2012/2013 : Titre en Ligue 1 (83 points, meilleure attaque (69 buts) meilleure défense (23 buts encaissés) et quart de finale de Ligue des Champions.

En Ligue 1, le PSG a trouvé son rythme de croisière. Il faut dire que l’équipe a évolué comme on l’a vu plus haut. Le PSG a semblé serein et maître de ses matchs. Ancelotti a aussi joui d’un banc de touche intéressant qui a permis à Paris d’avoir une profondeur dans l’effectif qu’on avait rarement vu les années précédentes. C’est le premier grand succès des Qataris. Mais ce n’est déjà plus en Ligue 1 qu’ils étaient attendus. 

Les dirigeants, pressés de remporter la Ligue des Champions, n’avaient pas mesuré la tâche qui les attendait et ce qui devait arriva, le PSG a cédé pour un rien contre le FC Barcelone. Un rien pour la plupart des observateurs, mais pour les dirigeants, cet échec était déjà de trop. Sans perdre contre le rival Blaugrana, le PSG aura réalisé un parcours prometteur pour la suite. Mais ça sera sans Carlo Ancelotti qui n’a pas trop apprécié la pression mise par les dirigeants alors même que la saison parisienne est la plus aboutie depuis de nombreuses années.

David BECKHAM et le trophee Hexagoal – 18.05.2013 – Paris Saint Germain / Brest – 37e journee de Ligue1

Jeu.

Carlo Ancelotti n’est pas l’entraîneur le plus spectaculaire. Son équipe du PSG n’était pas la meilleure attaque au monde et défensivement, il arrivait à concerner tout le monde pour assurer une solidité nécessaire au fil des semaines. C’est lui le premier à avoir vraiment fait confiance à Marco Verratti, tout jeune à l’époque. Il a pu bénéficier lors de sa deuxième saison d’une colonne vertébrale de haut niveau que ce soit dans le jeu, mais aussi le leadership. Avec Silva, Motta, Ibrahimovic, ce PSG avait du tempérament à chaque ligne. L’équipe faisait moins les montagnes russes qu’aujourd’hui. 

Limites.

Mais ce PSG-là n’est pas encore assez expérimenté et les dirigeants ont été trop impatients avec leur entraîneur qui n’a pas hésité à claquer la porte au terme de l’exercice 2012/2013. Alors que Paris a remporté la Ligue 1 haut la main, le premier de l’ère qatarie, le parcours en Ligue des Champions n’a pas suffi. On est là sur la première preuve d’impatience du club. L’entraîneur n’a pas été soutenu, alors même que le match aller/retour contre le FC Barcelone a été assez maîtrisé dans l’ensemble.

Ce ne sont que les buts à l’extérieur qui ont eu raison de ce PSG. D’ailleurs, le club parisien, n’a pas perdu, ni à l’aller, ni au retour. Pas mal pour une équipe qui n’avait plus l’habitude de joueur à ce niveau-là, non ? Pour les dirigeants, ce n’était pas assez. On a vu alors les limites que les dirigeants pouvaient apporter à leur entraîneur. Erreur de jeunesse ? 

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