Laporta tacle le PSG et appui le projet de la Superligue

par
NicolasB
le 9 octobre 2022 à 20:28

Depuis plusieurs semaines, le football espagnol et le Paris Saint-Germain s’échangent des critiques et plaintes au travers des diverses prises de parole de ses dirigeants. Cette fois, c’est au tour de Joan Laporta, président du FC Barcelone, lors de l’Assemblée Générale Ordinaire. Il a souligné que les clubs comme le PSG sont un problème pour le football et a évoqué une Superligue qui devrait selon lui encore avancer, et être basée sur la « méritocratie ».

« il y a une déstabilisation évidente. »

« La situation financière des clubs de football est très préoccupante. Les clubs assument tous les coûts et tous les risques. 38 clubs du championnat espagnol ont dû hypothéquer leur avenir.

Le football européen souffre pour séduire les jeunes et si vous ajoutez à cela, les clubs gérés par l’État, il y a une déstabilisation évidente. Le précédent conseil d’administration a essayé de concurrencer les clubs d’État, ce qui est impossible à faire. Ces clubs se dopent financièrement avec des soutiens extérieurs. Cela signifie que des clubs comme le nôtre doivent choisir entre avoir des stars ou souffrir économiquement.

C’est pour cette raison que nous voulons soutenir la Superligue. Une compétition plus égalitaire qui permettra de faire face à ces problèmes. Cela me fait rire quand les clubs de l’État disent que les équipes de la Superligue sont les riches.

« nous serons en mesure d’offrir un format au goût de tous. »

La Superligue sera une ligue ouverte, basée sur la méritocratie et nous travaillerons pour améliorer les ligues d’État. Je suis sûr que si la résolution [du tribunal] est favorable à nos intérêts, nous serons en mesure d’offrir un format au goût de tous. Bientôt, il y aura des nouvelles et des canaux de dialogue seront établis. », propos relayés par Goal.

Pour ce qui est de la plainte et des critique, c’est un discours auquel nous sommes désormais habitués venant du football espagnol. Les problèmes viennent surtout des clubs où il y a eu des investissements, comme le PSG ou Manchester City. Il ne faudrait pas remettre en question les choix faits par le Barça, qui utilise certains montages financiers pour s’en sortir après des décisions qui étaient aussi discutables sportivement. Mais c’est plus simple de rejeter la faute que de se remettre en question. Du moins, les supporters peuvent préférer ce discours.

Quant à la Superligue, le projet continue d’être évoqué sans qu’il y ait pour le moment le signe concret d’une évolution. L’issue du combat qui a lieu en justice sera forcément déterminante. On est curieux de voir quelles modifications seraient apportées par rapport au projet initialement proposé, qui était loin de la « méritocratie ». A moins que Laporta considère que la première formule pouvait être convenable.

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