Autour du PSG

LDC – Daniel Riolo « Non tout le monde ne se balade pas comme le PSG »

par
Nola
le 1 novembre 2017 à 11:15

Le Paris Saint-Germain recevait hier soir le club d’Anderlecht pour le compte de quatrième journée de Ligue des Champions. Si les Belges ne venaient pas pour souffrir aux dires de leur entraineur, ils ont en fin de compte connue une sale soirée au Parc des Princes, qui devient décidément une réelle forteresse avec un public qui a donné de la voix pendant toute la rencontre. Daniel Riolo, journaliste de RMC, a livré son analyse sur son blog.

« En Ligue des champions, Paris est plus concerné. Ça saute aux yeux. Plus de mouvements, plus de vitesse, moins de ronron. Le PSG est bon. Verratti est dans une belle soirée, Rabiot aussi. On cherche à aller vite devant. Les occasions sont nombreuses mais la finition fait défaut.

‘Mbappé et Neymar ont toujours du mal à trouver Cavani…Verratti marque un beau but.’

Mbappé et Neymar ont toujours du mal à trouver Cavani. Ils ont quand même du mal à lâcher vite le ballon, à jouer pour le neuf! Verratti qui marque, c’est rare. Un beau but, à la hauteur de son très bon match. Le 2e but viendra de Neymar. Ok c’est beau, c’est la classe, mais il a quand même un mal fou à ne pas choisir l’action individuelle en option n°1!

5-0 sans forcer plus que ça. Le PSG livre un gros match. On a vu du mouvement, de l’envie, de la vitesse, des buts! Paris termine avec un milieu, Draxler, Pastore, Lo Celso! Une fantaisie originale. Cinq buts et pas un seul de Cavani! On peut parler de match raté. L’entente avec les autres attaquants et notamment Neymar laisse perplexe. Les échanges entre les deux sont minimalistes.

‘On va dire que ce n’est qu’Anderlecht, mais…’

Le PSG a encore facilement gagné en Ligue des champions. Comme d’habitude on va dire que ce n’est qu’Anderlecht. Je veux bien. Mais on peut aussi voir que l’Atlético n’a pas battu Qarabag, que le Bayern ne s’est pas promené à Glasgow, que le Barça n’a pas battu l’Olympiakos. Non tout le monde ne se balade pas comme le PSG. »

Pour voir un bon match, il faut que les deux équipes aient une réelle envie de jouer et c’était le cas hier soir sur la pelouse parisienne. Malgré une domination quasi totale des Parisiens (24 tirs pour 10 cadrés contre 6 tirs et 2 cadrés pour la formation belge), les Belges ne sont pas restés dans leur moitié de terrain et ont essayé, vainement, d’apporter le danger devant les cages d’Alphonse Aréola. Les attaques et contre-attaques du PSG ont été, elles, dangereuses presque à chaque fois avec une concentration de tous les instants à l’image d’un Kurzawa métamorphosé pour cette soirée européenne et auteur d’un triplé (52^ème, 72^ème, 78^ème).

Les Belges d’Anderlecht ont tenu une mi-temps avant de plonger en deuxième en partie dû aux deux évènements survenus juste avant la pause, la sortie sur blessure du défenseur central Spahic et le but dans les dernières secondes de Neymar (2-0). Auparavant, et c’est assez rare pour être souligné et encore plus apprécié, le petit génie italien, qui mérite de nouveau son surnom, avait ouvert le score sur un superbe enroulé du pied droit (30^ème).

On voudrait un tel PSG plus souvent, mais il faut bien savourer ce succès.

En deuxième mi-temps, il n’y avait plus qu’une seule équipe sur le terrain et le PSG a déroulé et montré tout son savoir-faire ce soir. Les fines bouches pourront se sentir frustrées de ne pas toujours voir les joueurs d’Unai Emery aussi concentrés et concernés dans les rencontres nationales mais le spectacle d’hier soir est quasiment parfait. Peu de flèches ont été gaspillés aujourd’hui et chaque mouvement se terminait dans ou aux abords de la surface adverse, à l’image des 599 passes effectuées (89% de réussies)

Le PSG a aujourd’hui une équipe première et un banc complet. Les remplaçants du jours ne sont autres que Javier Pastore, Angel Di Maria et Giovanni Lo Cleso. Cela permet d’avoir une équipe compétitive pendant 90 minutes et également d’effectuer le meilleur départ dans l’histoire de la Ligue des Champions, 17 buts marqués, 0 encaissés.

Lors de la prochaine journée, le PSG recevra le Celtic Glasgow, qui, en toute logique, devrait être une nouvelle occasion d’engranger de la confiance avant le final décisif pour la première place du groupe contre le Bayern de Munich le 5 décembre. Un match qui devra aussi permettre aux Parisiens de confirmer leur statut d’équipe à prendre au sérieux pour la liste des candidats au titre. Ce devrait déjà être le cas, car, comme le rappelle Riolo, les autres grands clubs sont loin de tous réaliser un parcours similaire à celui du PSG.

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