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Ligue 1 - Praud "Les conditions du succès existent. Nice champion ? Et si c’était vrai ?"

Autour du PSG

LDC – Praud « soulagé comme lorsque je sors de l’ostéo…ça va mieux durant quelques jours »

Hier soir, le Paris Saint-Germain s’est imposé non sans souffrir face à Ludogorets lors de la 2e journée de la phase de groupes de la Ligue des Champions (1-3). Le journaliste Pascal Praud a livré son analyse d’un match qui fait du bien grâce au résultat, mais qui contient quelques éléments inquiétants.

« Je me sens soulagé comme lorsque je sors de l’ostéo, que j’avais le dos en vrac. Le kiné touche un truc, ça va mieux durant quelques jours mais la douleur reviendra, j’en suis certain.

Le PSG a commencé le match en pensant à je ne sais pas quoi mais sûrement pas à une rencontre de Ligue des champions. Ce début partie est un mystère mystérieux. Blaise Matuidi s’écarte et le mur parisien se disloque quand Natanael ouvre le score sur coup-franc. Étrange. En même temps, je ne veux pas charger Matuidi qui est le seul à surnager avant la pause, qui est dans le rythme et qui égalise avant la mi-temps.

Pareil pour Edinson Cavani. Je ne souhaite pas au PSG qu’il se blesse. Il a marqué contre Arsenal une fois, deux fois contre Ludogorets, six fois en Ligue 1. Voilà un footballeur qui a inscrit plus de buts (9) qu’il n’a joué de matches depuis le vendredi 11 août (8). On peut toujours le critiquer, regretter les occasions manquées mais bon, Cavani fait le job.

Pour le reste, mention spéciale au jeune Alphonse qui envoie Kevin Trapp sur le banc pour un bon moment et inquiétudes au pluriel pour Thiago Motta qui ne sait plus trop où il habite, pour Serge Aurier, manifestement la tête ailleurs et pour l’énigme Angel Di Maria dont on ne sait pas si c’est son frère, son cousin, un sosie qui enchaîne des prestations plus fantomatiques les unes que les autres.

« On a besoin de confiance », a jugé Unaï Emery. C’est exactement ça. Encore faut-il mettre les joueurs dans les meilleures conditions, les faire évoluer à leur place. Le Basque a choisi un retour au 4-3-3. Il a fait du Laurent Blanc. Il est assis le cul entre deux chaises. Il n’applique pas le système auquel il croit.

Je ne sais pas quel sera l’avenir du PSG en Ligue des champions ni en Ligue 1. Mis à part le trophée des champions, aucun match référence n’a dissipé les doutes. Il faut attendre. »

A entendre les « spécialistes » français, ce match était un déplacement facile avec une victoire assurée. Comme toujours, quand on ne connaît pas trop l’adversaire, s’il n’est pas dans le haut du classement d’un des tops championnants européens (où il est difficile de placer la Ligue 1), c’est qu’il est faible. Pourtant, il y a de qualité aussi chez des joueurs et équipes moins connues en France. D’ailleurs, on peut se demander quelles équipes de Ligue 1 pourraient aller s’imposer sur la pelouse du Ludogorets.

Reste que Paris, compte tenu de ses ambitions et des derniers résultats, devait s’imposer (sans que ce soit facile). C’est chose faite et c’est déjà bien. Le problème étant la première mi-temps.

Les Parisiens ont commencé le match en marchant et en étant imprécis. Et cela se paye assez vite en Ligue des Champions. Surtout quand on laisse la balle passer comme sur le coup-franc. Une erreur incompréhensible. Pour le début de match raté, on peut noter l’enchaînement de matchs qui coupe un peu les jambes. Il n’est pas simple de lancer la machine. Cela n’excuse pas tout, mais c’est un élément à prendre en compte.

Au moins, Paris a su prendre le contrôle petit à petit. Et malgré les difficultés, n’a pas concédé beaucoup d’occasions en première mi-temps. Ce qui a laissé la place à Matuidi de se rattraper de son erreur sur le but, après un très bon service de Verratti.

Ensuite, Cavani a rempli son rôle en marquant deux buts qui ont fait beaucoup de bien. De quoi se dire qu’il peut sortir Paris de moments difficiles, même si cela ne marchera pas toujours. Heureusement tout de même qu’Areola a confirmé son bon début de saison. On note l’arrêt sur le penalty bêtement concédé, mais aussi beaucoup de sérénité dans les sorties comme le jeu au pied. Ce qui soulage la défense et calme un peu les ardeurs de l’adversaire.

Il faudra tout de même que le duo Thiago Motta / Serge Aurier cesse de donner des occasions à l’adversaire. Après deux buts offerts contre Toulouse, ils ont le bonheur de voir leurs erreurs être rattrapées cette fois. Mais ce ne sera pas toujours le cas. L’Ivoirien peut être perturbé par ses affaires avec la justice (il a tout de même été moins inquiétant que contre Toulousse vendredi. L’Italien semble lui être bloqué en-dessous de son meilleur niveau. De quoi se demander s’il y retournera un jour.

Enfin, pour ce qui est d’Emery, on attend en effet qu’il apporte un peu. Qu’il arrive à mettre en place un PSG agressif, qui fait un pressing étouffant et se procure de nombreuses occasions. Mais cela prend du temps. On attend du mieux bien sûr. Notamment plus de constance sur les 90 minutes d’une rencontre. Les changements de schémas ne sont toutefois pas inquiétant. Le 4-3-3 et le 4-2-3-1 se ressemblent et le coach avait indiqué qu’il pourrait utiliser les deux. Surtout que les joueurs connaissent déjà bien le premier.

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