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Le directeur du football de l’OL démonte le modèle économique du PSG

L’Olympique Lyonnais s’apprête à accueillir dimanche soir l’ogre parisien en clôture de la 8e journée du championnat de France. L’occasion pour Vincent Ponsot, Directeur du football de l’OL, de donner son sentiment sur les modèles économiques des deux clubs dans un entretien accordé au Progrès et à Olympique-et-Lyonnais.

Ponsot « L’OL a un modèle équilibré, sain… »

Que représente un OL – PSG en termes de moyens, d’ambitions…

« Ce ne sont pas les mêmes modèles. L’OL a un modèle équilibré, sain… Où l’on essaie d’avoir en tout cas d’avoir un modèle équilibré, qui s’autofinance et qui est dans la pérennité. On respecte le fair-play financier et on essaye de développer nos ressources. Cela me surprend toujours par rapport ce que l’on peut entendre avec ce que certains appellent OL Land. Toutes les ressources qu’on développe sont au profit du football avec un spectre un peu plus large que la simple équipe pro masculine. En face de nous, on a le PSG qui est sans limite financièrement, on ne boxe pas dans la même catégorie. »

Ponsot « On n’est pas dans le même monde. »

« Pour la France, c’est bien d’avoir un club comme le PSG pour rivaliser avec Manchester City, le Barça, le Real Madrid, il faut certainement ça. Pour l’OL, c’est très dur, car il n’y a pas d’équité. Leur budget est de 700 millions d’euros, regardez leur trois attaquants…On n’est pas dans le même monde. Après, un match de foot reste un match de football et nos joueurs feront tout dimanche pour renverser ça. »

Avec l’arrivée de John Textor, l’OL peut-il se rapprocher du PSG ?

« L’objectif depuis l’arrivée au Groupama Stadium, c’est de développer nos recettes pour se rapprocher des plus grands européens. De développer nos recettes en les autofinançant, c’est la propre richesse qu’on crée. Cela va prendre du temps avant d’arriver au niveau du PSG. Mais c’est un modèle sain pour l’entité OL. Dans certains clubs, si un investisseur X s’en va demain, il n’y a plus rien. A l’OL, ce n’est pas ça. Pour moi, c’est toute la réussite de ce qu’a créé Monsieur Aulas ici. »

Un discours plein d’espoir pour un club qui se construit effectivement sur le long terme. On sent malgré que malgré l’arrivée de John Textor comme actionnaire majoritaire, l’écart semble dur à combler entre les deux écuries. Rappelons tout de même que l’OL a un budget prévisionnel estimé à 250M€, soit le 2e au classement derrière le PSG (700M€). Un budget conséquent qui, s’il était utilisé à bon escient, devrait en tout logique permettre à l’Olympique Lyonnais de marcher sur Ligue 1 (hormis le PSG bien entendu) et devrait ainsi lui assurer une place régulièrement en Ligue des Champions. Le dirigeant met par ailleurs la pression sur son entraîneur Peter Bosz, rappelant à celui-ci qu’il « avait une exigence de résultat », lui qui n’avait conduit son équipe qu’à une piètre 8e place lors du dernier exercice.

Preuve en est que la réussite sportive d’un club de football ne tient pas qu’à une série de chiffres…

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