Le Parisien revient sur les difficultés rencontrées par Tuchel, un Leonardo qui s’exprime moins et « l’ombre d’Allegri »

La défaite du Paris Saint-Germain à Dijon vendredi (2-1, 12e journée de Ligue 1), déjà le 3e revers de la saison en championnat, a ramené une vague de critiques sur le coach Thomas Tuchel. Le Parisien se joint à cet élan de commentaires négatifs ce dimanche en soulignant que l’Allemand n’est pas hors de danger.

« Sur le papier, l’Allemand s’appuie peut-être sur le meilleur effectif de l’histoire du club. Il compte pourtant déjà 11 défaites en 71 matchs pour seulement 7 nuls. Comme si son équipe ‘débranchait’ et se retrouvait sans ressort. Depuis son arrivée sur le banc, c’est tous les six matchs en moyenne que Paris chute. Un ratio loin de correspondre au standing des champions de France en titre. (…)

Quelques minutes avant le coup de sifflet final vendredi, Leonardo s’est levé d’un bond. Il a salué les dirigeants dijonnais avec un sourire contrarié et dévalé les marches de la tribune présidentielle pour se ruer au vestiaire. L’agacement palpable du directeur sportif parisien est resté intérieur. Le Brésilien n’est plus le dirigeant affable qui venait distribuer les bons et les mauvais points ou éteindre les polémiques devant les médias lors de son premier passage à ce poste (2011-2013).

« L’ombre de Massimo Allegri, libre de tout contrat, plane toujours au-dessus de Tuchel. »

Leo fuit les micros. Très impliqué au quotidien au sein d’un club, où il incarne l’autorité, alors que le président Nasser Al-Khelaïfi semble avoir pris du recul, observe et échange beaucoup avec Tuchel. Ce dernier sait que sa prolongation de contrat signée quelques semaines avant le retour de Leonardo ne le protège pas vraiment. L’ombre de Massimo Allegri, libre de tout contrat, plane toujours au-dessus du technicien allemand. »

Clairement, il faut admettre que le bilan de Tuchel n’est pas parfait. Il y a de très bons matchs, des victoires marquantes…mais aussi quelques gros loupés. Avec notamment des ratés dans la mentalité affichée qui persistent. Mais cette faiblesse date d’avant le coach allemand et mérite l’attention de tout le monde. C’est un peu surprenant de voir que Leonardo a disparu de la communication. Sauf que l’on ne sait pas ce qu’il fait exactement en interne. Son passage au vestiaire a pu être pour faire passer un message.

Il est encore trop tôt pour dire que Tuchel risque vraiment de perdre sa place. Cependant, il lui faut une belle saison pour avoir la confiance de la direction. Les débuts en Ligue des Champions permettent d’y croire. Mais le PSG doit encore gagner en régularité et en force collective. Ce qui passe par le message de l’entraîneur, ainsi que tout le club.

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