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Le PSG «est mort en 2011», s'emporte Mickaël Madar
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Autour du PSG

Le PSG «est mort en 2011», s’emporte Mickaël Madar

Éliminé de la Ligue des Champions suite à sa défaite 3-1 lors du 8e de finale retour face au Real Madrid, le Paris Saint-Germain est de nouveau au centre des critiques. Mickaël Madar, ancien attaquant passé par le PSG (1999-2001), désormais consultant auprès de Canal+, est revenu sur cette rencontre et s’est montré intransigeant avec les Parisiens.

Madar «Bien sûr qu’il faut une révolution, mais ça ne servira pas à grand-chose.»

«On s’attend à ça depuis le début de la saison. Je ne sais pas comment parler du PSG parce que je suis tellement déçu, mais en même temps je ne suis pas surpris de ce qu’il se passe. Je suis dépité parce qu’on prévoyait cette catastrophe, ce n’est pas une surprise. Depuis le début de la saison, je suis dans le négatif. Une qualification, ce n’est pas 90 minutes plus 60 minutes, c’est deux fois 95 minutes.

Le problème, c’est que c’est récurrent avec le PSG. Pour moi, ce n’est pas surprise, j’avais dit que le PSG n’irait pas en finale et qu’il ne gagnerait pas la Ligue des Champions cette année encore. Parce que pour moi, ce n’est pas une équipe, ce n’est pas un club de foot. Bien sûr qu’il faut une révolution, mais ça ne servira pas à grand-chose.

Madar «Il y a des joueurs qui ont connu des traumatismes dans cette équipe»

Ils auraient du changer depuis longtemps. Il y a des joueurs qui ont connu des traumatismes dans cette équipe et qu’il fallait éliminer depuis longtemps. Lesquels ? Marquinhos, Verratti, Di Maria… Vous ne gagnez rien avec ces joueurs ! […] A un moment donné, il faut se poser les bonnes questions. Pour moi, le PSG est mort en 2011, ce n’est plus le PSG.», 

Le problème du PSG c’est justement qu’il n’y a pas qu’un. Et qu’il y en a même à tous les niveaux. Mais après autant d’années d’échec, la responsabilité ne peut plus être mise que sur le dos de l’entraîneur. Évidemment que Mauricio Pochettino, coach du PSG a un rôle à jouer, mais il n’est pas le seul fautif. Car s’il rencontre les mêmes problèmes que ses quatre autres prédécesseurs, c’est l’origine de ce mal est ailleurs.

Même si certains joueurs ont connu des traumatismes, une bonne partie n’est plus là et certains d’entre eux qui étaient même considérés comme les principaux responsables ont déjà quitté le club. Peut-être que ce problème reste psychologique, mais il y a aussi toute une restructuration à faire car les dirigeants de ce club n’ont jamais été mis non plus face à leurs responsabilités avec cet enchaînement d’échec.

Un mercato XXL ne fait pas tout, en témoigne la trajectoire de cette équipe. Il faut construire intelligemment et faire passer le marketing en second plan, ce qui n’est pas le cas depuis le début de projet. Ce qui est sûr c’est qu’après cette élimination les supporters demandent de vrais changements et c’est peut-être à ce niveau que cette nouvelle humiliation sera peut-être véritablement bénéfique. Bien sûr, Madar va un peu loin en affirmant que le « PSG est mort ». Mais il faut tout de même sans doute retrouver une certaine identité, une mentalité qui s’installe à chaque étage en pensant un peu plus aux titres à conquérir et moins aux marchés.

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