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Lloris Arnaud revient sur son passage au PSG « que de très bons souvenirs »

Lloris Arnaud, ancien Titi du Paris Saint-Germain (2007/2013) est revenu sur le site du club parisien sur son passage à Paris, de ses débuts à 16 ans en passant pas la signature de son premier contrat. Arnaud évoque aussi ses débuts avec les professionnels avant d’évoquer ses souvenirs du groupe professionnel en n’oubliant pas de mentionner Pedro Miguel Pauleta et Thiago Motta, comme les joueurs impressionnants qu’il a rencontré.

Arnaud « C’est l’un des meilleurs souvenirs de toute ma carrière »

Loris, il y a seize ans tu remportais le championnat de France U18 avec le Paris Saint-Germain. Quelles images te reviennent à l’esprit ?

« Ca date, je n’y pensais même plus ! Ca m’évoque surtout que je suis plus proche de la fin de ma carrière que du début. Je n’en garde que de très bons souvenirs. C’est l’un des meilleurs souvenirs de toute ma carrière. Ca me fait du bien de me remémorer ce moment. Nous avions remporté ce titre avec la génération constituée principalement des promotions de joueurs nés en 1987 et en 1988. La moitié de l’effectif évoluait chaque week-end en CFA avec l’équipe réserve du club. Pour la phase finale U18, nous avions fait la navette entre les deux équipes. C’était un peu spécial pour nous les joueurs, mais les coachs Vincent Guérin et David Bechkoura avaient bien géré les rotations.

Arnaud « Je me rappelle surtout de la fête qui a suivi notre titre« 

Ils nous avaient surtout bien fait comprendre qu’il ne s’agissait surtout pas d’une régression, mais bien au contraire la possibilité de vivre un moment d’exception entre potes. Je me rappelle surtout de la fête qui a suivi notre titre. Que cela soit lors de notre retour au centre de Formation ou bien lors de notre présentation au Parc des Princes, je me souviens de tout ! Ce titre a vraiment fait basculer la formation des jeunes dans une autre dimension au sein du club. »

Pour les titis du PSG, c’est toujours un honneur de gagner avec des équipes de jeune. Cela permet plus de visibilité pour aspirer à signer un contrat professionnel. Arnaud était prometteur et ce titre U18 reste une fierté pour lui. Il faut dire que le PSG a eu de sacrées générations de joueurs et cette promotion 1997/1998 était très prometteuse. Mais quand on souhaite être un joueur de haut niveau, gagner chez les jeunes reste une étape et il convient de ne pas les bruler. Il est souvent facile de s’enflammer quand ils sont jeunes et il y a besoin d’un encadrement de qualité pour aider au mieux ces jeunes à s’émanciper et ne pas se tromper de voie.

Arnaud « C’était mon rêve ultime depuis que je joue au football »

Un an plus tard, tu as signé ton premier contrat professionnel. Un rêve qui se réalise ?

« J’avais rejoint le club à l’âge de douze ans. J’y ai fait toutes mes classes, du centre de préformation jusqu’au centre de formation. Signer ce contrat fut forcément un moment très spécial, d’autant plus que je suis né à Saint-Germain-en-Laye. C’était mon rêve ultime depuis que je joue au football, même si j’étais conscient que ça serait compliqué d’y arriver. J’ai immédiatement eu une pensée pour mes parents car ils avaient tellement fait de sacrifices lors de mon adolescence.

Arnaud « Faire ses premiers pas professionnels en Rouge & Bleu, c’est la plus belle chose qui puisse arriver« 

Le 12 août 2007, tu disputes ton premier match officiel contre le RC Lens. Raconte nous…

« Faire ses premiers pas professionnels en Rouge & Bleu, c’est la plus belle chose qui puisse arriver quant on est formé au club (ndlr : Loris a disputé 30 matches et inscrit 4 buts pour Paris). Il faut le vivre pour comprendre réellement ce que j’ai pu ressentir ce soir là, surtout que c’était au stade Bollaert. Je vous laisse imaginer l’ambiance ! Lorsque je suis entré en jeu à la place de Pierre-Alain Frau, j’ai fait abstraction de toute forme de pression.

Arnaud « Je n’avais qu’une envie, me donner à fond pour mon équipe »

Je n’avais qu’une envie, me donner à fond pour mon équipe. Nous sommes repartis avec le point du match nul (0-0). J’étais déçu de ne pas avoir gagné, mais si heureux d’avoir effectué mes débuts en pros. Trois mois plus tard, j’ai inscrit mon premier but face au RC Strasbourg, alors là c’était l’apothéose ! Difficile de trouver les bons mots pour évoquer mes sensations à cet instant. Rien que d’en parler, je suis ému.»

Bien sûr, signer un contrat pro avec le PSG pour un titi reste le rêve ultime. Arnaud le confirme une fois encore. C’est le but recherché depuis tout jeune. Mais finalement peu nombreux sont ceux qui ont pu vraiment gouter aux joies du haut niveau avec le club de la capitale. Arnaud a joué pour Paris, 30 matches (4 buts), mais généralement le plus marquant, c’est le tout premier. Pour l’ancien titi, jouer pour les Rouge et Bleu, a été « la plus belle chose ». À partir de ce moment-là, il faut tout donner pour tenter de se faire une place. Cela ne fonctionne pas toujours, mais chacun peut essayer d’atteindre ses objectifs. Ensuite, il convient d’être bien entouré pour faire les bons choix. Parce que s’imposer à Paris n’est réservé qu’à quelques « élus ».

Arnaud « Il y a un joueur qui m’a littéralement impressionné lors de mes débuts, c’est la légende du club Pedro Miguel Pauleta ! »

Te souviens-tu de tes premiers pas au sein du groupe professionnel ?

« Etant de nature plutôt réservée, je me suis fait tout petit lors des premiers entraînements. Au début, j’ai beaucoup observé les uns et les autres, puis j’ai cherché à bien comprendre les règles à respecter. Comme Youssouf Mulumbu et Clément Chantôme étaient déjà là, ils ont facilité mon intégration. Par contre, il y a un joueur qui m’a littéralement impressionné lors de mes débuts, c’est la légende du club Pedro Miguel Pauleta !

Arnaud « J’ai pu évoluer avec Thiago Motta. Il était extraordinaire »

On jouait au même poste, donc forcément je m’attardais beaucoup sur ce qu’il faisait. Il avait une adresse devant le but… Il ne tremblait jamais, quel sang-froid ! Il caressait la balle lorsqu’il tirait. Et que dire de ses déplacements, un régal. Lors de ma dernière saison à Paris, j’ai pu évoluer avec Thiago Motta. Il était extraordinaire, car il ne perdait jamais le ballon. Tous les Titis du groupe pro se demandaient comment il faisait ? C’était si beau à regarder, un jeu d’une simplicité déconcertante ! »

La question habituelle tourne souvent sur les joueurs les plus marquants côtoyés, et Arnaud a du gout, puisqu’il cite Pauleta et Thiago Motta. On n’imagine pas, mais pour un jeune, côtoyer ces légendes, avec tout leur bagage et leurs qualités, s’avère extrêmement formateur. Mais cela peut aussi bloquer tant les écarts de niveaux sont conséquents.

Quoiqu’il arrive, il convient de profiter, car ce n’est pas donner à tout le monde de partager un ballon avec Motta ou encore tenter de faire une passe décisive à Pauleta. Si Lloris Arnaud n’a pas percé à Paris, il fait partie de ces jeunes joueurs au fort potentiel qui ont eu leur chance avant de donner un virage à leur carrière.

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