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Blanc veut garder Verratti

Autour du PSG

Malchance, choses inexplicables, « se regarder en face » la réaction de Blanc

      Son équipe a d’abord maîtrisé avant de laisser Bastia balayé le Pairs Saint-Germain. Du coup, Laurent Blanc est apparu énervé et abassourdi face à la presse après le match. Il a tenté d’expliquer la déroute de ses troupes en conférence de presse.

« On a lâché notre sérieux, notre rigueur. On a remis ces bastiais dans le match, que ce soit le public, les décisions et les faits de jeu. Mais, c’est vrai que c’est assez inexplicable avec notre entame de match. Avec deux buts d’avance et une équipe de Bastia étouffée. C’est même nous qui avons réveillé les bastiais. C’est encore plus terrible de l’admettre mais c’est la vérité. En deuxième période, il y a eu beaucoup de malchance de notre part. Sur un contre, ils mettent le quatrième but. Beaucoup de choses sont inexplicables mais le seul responsable, c’est nous. Qu’on encaisse des buts me contrarie. Sur les coups de pieds arrêtés, on avait rectifié le tir ces derniers temps.

Le penalty, on ne peut rien y faire. Il y est ou pas, j’en sais rien. Sur le corner, il y a un fait de jeu défavorable juste avant. Quand on ne peut pas tuer le match, et je pense qu’on a pas faire ce qu’il fallait faire notamment dans les 5 dernières minutes de la première, vous êtes punis. Il était trop tôt pour affirmer que l’état d’esprit avait changé. On était sur le bon chemin dans ce domaine. En première partie de saison on avait réussi à obtenir des résultats avec cet état d’esprit donc ne remettons pas tout sur ça. Contre l’inter et Montpellier, on a vu un bel état d’esprit, mais aujourd’hui en 2ème mi-temps, des choses ne m’ont pas plu. On doit tous se regarder en face et se demander pourquoi on n’a pas gagné ce match-là.« 

  Le mot semble très bien choisi par le coach parisien, l’équipe a « lâché » prise. Certes plusieurs éléments viennent remettre en course Bastia, mais si le PSG était au mieux de sa forme et sa force, les corses n’auraient jamais obtenus un tel résultat. Un match nul, dans un élan de malchance parisienne et de folie bastiaise , aurait presque pu être digérer. La défaite, non.
   Par contre, la défense de l’état d’esprit n’est presque plus écoutable. Oui le PSG s’en est bien sorti en première partie de saison, parfois avec des réactions d’orgueil, mais l’état d’esprit n’était pas bon. Hier, oui on a vu du mieux, sur la lancée de la rencontre contre Montpellier, pendant 30 minutes. Puis, au premier problème, la première déconvenue, le groupe s’est perdu. Et L. Blanc n’a pas réussi à remobiliser ses troupes. Résultat, une déroute de 60 minutes.
   Au moins, les parisiens n’ont que 2 jours avant de se déplacer à Saint-Etienne en Coupe de la Ligue. Peu de temps pour gamberger donc, même s’il faut bien réfléchir au pourquoi de la défaite pour le régler. Tout va aller très vite pour le PSG. Mardi soir, soit la réaction est bon et le match contre Bastia restera comme un accident, une dernière rechute avant une seconde partie de saison géniale, soit un début de crise pointera le bout de son nez, certainement assez pour faire réagir la direction, avec un L. Blanc qui serait alors en grand danger. Surtout que lui-même ne semble pas avoir d’explication claire pour le match d’hier.
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