Ménès admire le PSG de ce début de saison, et lance encore une pique à Cavani et Lavezzi

Comme chaque semaine, Pierre Ménès a livré son analyse et ses impressions sur son blong à propos de la journée de Ligue 1, et une grande partie parle du match Monaco – Paris Saint-Germain d’hier soir. Si le journaliste de Canal+ a apprécié la prestations des Parisiens, il n’a pas oublié d’égratigner Edinson Cavani et Ezequiel Lavezzi, pourtant buteurs hier.

« Le champion en titre a consciencieusement appliqué sa méthode habituelle : une première mi-temps sans marquer mais avec 77% de possession de balle et 93% de passes réussies. Et un second acte lors duquel il a simplement récolté les fruits de ce qu’il avait semé avant le repos.

Comme j’ai eu l’occasion de le dire plusieurs fois depuis le début de ce championnat, l’énorme différence entre ce PSG-là et celui de la saison dernière, c’est la concentration. Notamment sur le plan défensif. Avec en plus un Aurier côté droit qui change beaucoup de choses – il n’y à qu’à voir la manière dont il a bouffé tout cru El-Shaarawy – et un Thiago Silva qui, cette fois, n’est pas à l’infirmerie.

Après le repos, un décalage d’Ibra pour Matuidi (deux buts et deux passe dé en quatre matchs pour lui) auteur d’un centre parfait pour mon grand ami Cavani a permis aux Parisiens d’ouvrir le score. L’Uruguayen avait été catastrophique en première mi-temps mais évidemment, quand le ballon lui arrive au niveau de la tête et non des pieds, ce n’est plus le même joueur. Ce n’est pas nouveau.

Le titre plié à la trêve ?

Derrière, Ibra lui a délivré une offrande pour un intérieur du pied appliqué. A 0-2, Monaco n’existait alors plus et Di Maria a pu effectuer ses grands débuts en Ligue en toute quiétude, avec à la clé une ouverture royale pour une tête de Cavani trop bien centrée puis une autre pour son compère Lavezzi qui, pour une fois, a cadré sa frappe, clôturant ainsi la marque.

Le PSG a une marge de manoeuvre abyssale en Ligue 1. Avec douze points et aucun but encaissé en ayant joué trois matchs sur quatre à l’extérieur, Paris sera cette année encore – et ce n’est une surprise pour personne – champion de France. Pour la énième fois, c’est évidemment la moindre des choses. Mais parti comme c’est, l’affaire pourrait être pliée à la trêve hivernale… »

Il y a encore des gens pour être surpris, pourtant c’est clairement le jeu du PSG, comme le remarque Pierre Ménès. En première période, les Parisiens s’appliquent surtout à garder le ballon et fatiguer l’adversaire, en attaquant quand l’action semble évidente, comme avec les espaces laissés à Aurier. Si ce n’est pas toujours spectaculaire, cela fatigue l’adversaire et laisse de la place en seconde mi-temps.

C’est dans les 45 dernières minutes que le PSG accélère et cherche à faire le plus mal possible, et la possession de balle tombe un peu. D’ailleurs, 2 des 3 buts Parisiens arrivent sur une passe dans la profondeur que la défense n’a pas pu suivre.

Pour ce qui est de Cavani est Lavezzi, il est vrai que l’Uruguayen a encore manqué quelques occasions dans ce match, mais au moins il en met 2 au fond et a encore fourni beaucoup d’efforts. Ce qui fait qu’il est toujours aussi difficile de lui en vouloir. Et Lavezzi, il faut l’avouer, il y avait un peu de surprise de le voir envoyer une aussi belle reprise au fond des buts de Subasic, même si l’on sait qu’il a des qualités.

Si les Parisiens maintiennent ce niveau de jeu et de concentration, qui leur manquait en début de saison dernière, la Ligue 1 leur est promise. Il y a même de la place pour des records. Mais ce n’est que le début de saison, il faut rester concentré sur le prochain match et tout faire pour gagner. Le bilan c’est pour la fin de saison, comme le rappelle souvent Laurent Blanc.

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