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Ménès "Unai Emery découvrait hier soir le dauphin du PSG et je pense qu’il a dû bien rigoler"

Autour du PSG

Ménès : Emery « Le challenge est difficile…on ne demande qu’à être séduit. « 

En début de semaine, l’arrivée d’Unai Emery au poste d’entraîneur du Paris Saint-Germain a été officialisé. Une signature très attendue pour remplacer Laurent Blanc et lancer le club de la capitale vers un nouveau cycle, enclenché déjà par le départ de Zlatan Ibrahimovic. Un recrutement que le journaliste Pierre Ménès commenté dans sa chronique sur Direct Matin, en affichant quelques doutes, mais aussi de l’enthousiasme.

« Place à Emery, l’entraîneur aux trois Ligues Europa sur le banc du FC Séville avec un jeu à la fois pétillant, rationnel et plein de caractère. L’arrivée du Basque est accueillie dans la liesse générale, ce qui fait une sacrée différence avec Blanc considéré, à juste titre d’ailleurs, comme le cinquième ou le sixième choix à l’époque de sa nomination à la tête du club de la capitale, en 2013.

Il reste des constats. Implacables. On va demander à Emery de faire mieux. Ok. En termes de jeu ? Compliqué. De marquer plus de buts ? Très compliqué. En termes de résultats dans les compétitions nationales ? Impossible. De faire mieux que quart de finaliste de la Ligue des champions. Tout à fait possible, même si la route est étroite. Très étroite.

Unai Emery a fait plus que ses preuves au niveau européen. Mais, la saison dernière, il a totalement fait l’impasse sur le championnat d’Espagne, le club andalou terminant à la septième place de la Liga avec aucune victoire à l’extérieur de la saison. Un choix impossible à faire à Paris. Il faudra également qu’il compose avec la personnalité des stars parisiennes, qui sont certainement moins malléables qu’un Adil Rami, un Benoît Trémoulinas ou un Kevin Gameiro.

Il faudra aussi que le PSG réussisse son recrutement. Parce qu’au moment où on se parle, le quadruple champion de France en titre a perdu 51 buts avec le départ de Zlatan Ibrahimovic. Et qu’on ne voit rien de très tremblant à l’horizon pour remplacer le prolifique attaquant suédois. Comme on le voit, il ne suffit pas de s’asseoir sur le banc parisien pour faire progresser le club. Le challenge est difficile. Infiniment plus compliqué qu’à Séville. Mais Emery est séduisant. Et on ne demande qu’à être séduit. »

Sur le plan national, on ne peut pas demander de meilleurs résultats que Blanc à Emery. Mais on attend une autre manière. Un peu plus d’agressivité, des matchs un peu plus vivant et pourquoi pas plus de buts. Une chose à réussir sans Zlatan Ibrahimovic mais avec un meilleur collectif et un groupe plus fort. On aurait d’ailleurs aimé voir Blanc essayer une saison sans le Suédois, le jeu des comparaisons (qui sera forcément fait) aurait été plus juste.

Reste que, même s’il est beau de remporter un quadruplé national, tous les Parisiens accepteraient certainement de perdre une coupe pour un parcours plus long en Ligue des Champions. Et si la finale est atteinte, tant pis si le PSG n’atteint de pas de nouveaux records en championnat. Le plus important est dans la manière, on attend de l’envie et du jeu offensif, et le parcours européen. Là, il faudra faire très bonne figure et si Paris doit être éliminé, ce devra être après un combat impressionnant et non des matchs « mous » ou « animés » par des choix étranges.

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