Autour du PSG

Le Parisien évoque les bons et les mauvais points d’Unai Emery

par
NicolasB
le 25 novembre 2016 à 10:30

Depuis le début de la saison, Unai Emery est remis en questions par la plupart des « spécialistes » en France. Après le beau match nul (2-2) du Paris Saint-Germain face à Arsenal mercredi, Le Parisien a publié un article pour revenir sur ce qui est bien fait par le coach parisien. Sans oublier de relever ce qui plus négatif.

« Arrivé de Séville auréolé de ses trois succès en Ligue Europa, Unai Emery est alors présenté comme l’homme d’un seul système, adepte rigoureux de la préparation vidéo et tatillon sur les aspects tactiques. Mais face aux relatives difficultés observées dans la mise en place d’une nouvelle philosophie, le technicien parisien a su faire preuve de pragmatisme, écoutant ses joueurs pour revenir à un jeu de possession qu’ils maîtrisent à merveille.

Une adaptation mais pas un reniement. Sous sa houlette, les Parisiens récupèrent le ballon plus haut, plus vite et se projettent plus rapidement. Ce travail de longue haleine n’est logiquement toujours pas abouti, mais l’effectif parisien semble enclin à suivre Unai Emery qui est en train de faire oublier le vide laissé par Ibrahimovic.

Paris s’appuie sur une défense qui se place parmi les plus compétitives d’Europe. Offensivement, Paris est également en avance sur ses derniers exercices avec 41 buts inscrits lors des 19 matchs disputés depuis le début de la saison dans le sillage d’un Cavani déjà auteur de 16 buts en 16 matchs. »

L’arrivée d’un nouvel entraîneur amène forcément une période d’adaptation. Le club ne change pas de coach pour avoir les mêmes choses. Et Unai Emery est venu avec une philosophie assez différente de son prédécesseur. Il a donc fallu que le groupe s’habitue à son discours, sa gestion et sa tactique. Mais, comme il l’a précisé quelque fois face à la presse, l’ancien du FC Séville devait aussi s’adapter à son effectif.

Pour cela, il doit apprendre à connaître parfaitement chacun de ses éléments. Aussi bien en tant que joueurs qu’en tant qu’ hommes. Car Emery fait beaucoup dans la psychologie et l’affectif. Et après des débuts un peu confus, tout se semble se mettre en place. Le PSG n’est pas encore parfait, mais il est de mieux en mieux organisé. Mais la gestion des recrues n’est pas encore compris par Le Parisien.

« Le reproche le plus fréquent à l’encontre d’Unai Emery est sa gestion pour le moins surprenante de ses recrues estivales. Il ne peut qu’apprécier un Krychowiak dont il avait fait un de ses hommes de base à Séville, il a validé le recrutement de Ben Arfa et souhaité la venue de Jesé. Les trois ont un temps de jeu erratique. Contre Arsenal, l’entraîneur parisien a préféré faire monter par deux fois Matuidi au poste d’attaquant gauche plutôt que de miser sur ses véritables armes offensives.

Quant au choix de titulariser le Polonais en sentinelle, il s’est révélé catastrophique sans que l’on sache exactement pointer le véritable responsable entre le joueur, clairement fébrile, ou son entraîneur qui l’a envoyé au front après l’avoir seulement titularisé quatre fois cette saison. »

Comme dit plus haut, Emery accorde une grande importance à l’adaptation, au fait de se connaître. Cela vaut pour lui, mais aussi pour les recrues avec les joueurs qui étaient déjà en place. Il a toujours été dans les habitudes du coach d’intégrer ses nouveaux joueurs petit à petit. Il est encore trop tôt pour juger leur saison ou sa façon de les utiliser. Surtout qu’il a dû faire avec les me formes physiques de Jesé et Ben Arfa (opération à l’appendicite pour le premier et surpoids, puis légère blessure, pour le second).

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